dimanche 3 juillet 2011

Suppression du servage industriel / Bonne gouvernance / Economie

Dans le Livre de l'Aqdas, Bahà'u'llàh condamne l'esclavage et Abdul'Bahà a expliqué que, non seulement l’esclavage proprement dit, mais aussi l'esclavage industriel sont contraires à la loi de Dieu. Au cours de son séjour aux Etats unis, en 1912, il a dit aux américains : 
En 1860 et 1865, vous avez fait une chose merveilleuse : vous avez aboli l'esclavage; mais aujourd'hui vous devez faire une chose bien plus merveilleuse encore : vous devez abolir l'esclavage industriel...
La solution des problèmes économiques ne peut être l'organisation du capital contre le travail ou du travail contre le capital ni pour les conflits et les luttes, mais par une ferme attitude de bonne volonté de part et d'autre. Alors une justice réelle et durable est assurée...
     Parmi les baha'is , il n'existe aucune pratique tyrannique, mercantile ou injuste, aucune revendication vindicative, aucun soulèvement révolutionnaire contre les gouvernements existants...
     A l'avenir, il ne sera plus possible pour les hommes d'amasser de grosses fortunes grâce au travail des autres. Les riches partageront volontairement. Ils s'y accoutumeront peu à peu, de leur propre gré et d'une façon naturelle.. Cela ne sera pas accompli par des guerres ou des effusions de sang. (Star of the West vol.VII n°15, p.147)
     C'est par la collaboration et la consultations amicales, par une association et une juste répartition des bénéfices que les intérêts du travail et du capital seront les mieux préservés. Les mesures sévères comme les grèves et les lock-out sont nuisibles, non seulement aux industries immédiatement atteintes, mais à la communauté entière. Il incombe par conséquent aux gouvernements de trouver le moyen d'empêcher le recours à des méthodes aussi violentes pour régler les différends. Abdu'l-Bahà a dit, à Dublin, dans le New Hamshire, en 1912 :
     Maintenant je veux vous parler de la loi de Dieu. Selon la loi divine, les employés ne devraient pas être rétribués seulement par un salaire. Ils devraient plutôt être associés dans toutes les entreprises. La question de la socialisation est très compliquée. Elle ne sera pas résolue par des grèves au sujet des salaires. Tous les gouvernements du monde doivent s'unir et établir une assemblée dont les membres seront élus dans les parlements et parmi l'élite de chaque nation. Ceux-ci devront préparer un plan de réformes avec sagesse et fermeté, de façon que les patrons  ne souffrent pas de pertes trop lourdes et que les ouvriers ne soient pas lésés. Avec la plus grande modération, ils devront élaborer la législation, puis annoncer publiquement que les droits des classes laborieuses seront efficacement sauvegardés et que les droits des capitalistes seront également protégés. Quand une telle loi sera généralisée, selon la volonté des deux parties, si une grève se déclarait, tous les gouvernement du monde devraient s'y opposer collectivement. Sinon le travail conduira à trop de destruction, surtout en Europe où des évènements désastreux adviendront.
     Ce problème parmi d'autres, fera l'objet d'une guerre générale en Europe. Les propriétaires de mines,  d'usines, d'immeubles devraient partager leurs revenus avec leurs employés et accorder impartialement une certain pourcentage des bénéfices à leurs ouvriers, afin qu'en plus de leur salaire, ils participent aux revenus généraux de l'entreprise et qu'ils s’efforcent de travailler en toute conscience. (Horace Holley, L'Economie mondiale de Bahà'u'llàh, pp 25 à 26)

Bahà'u'llàh et l'Ere nouvelle


A lire : Capital / Travail : à la fin, seuls les Dirigeants gagnent ? (Satire juste)


Répartition des richesses sur Wikipédia


Pour plus d'information :
Baha'i International community,
Baha'is de France







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