jeudi 28 juillet 2011

Amour de Dieu

     Connaître la manifestation de Dieu signifie aussi l'aimer.
L'un est impossible sans l'autre. D'après Bahà'u'llàh le but de la création est pour l'homme, de connaître Dieu et de l'adorer. Il dit dans l'une de ses tablettes : 
     La cause de la création de tous les êtres contingents est l'amour, comme l'indique la parole traditionnelle bien connue / "J'étais un trésor caché et j'ai voulu me faire connaître. Pour cela, " j'ai créé l'univers afin d'être connu. "
     Et dans les Paroles Cachées, Bahà'u'llàh déclare : 
     " Ô fils de l'existence !
     Aime-moi pour que je puisse t'aimer. Si tu ne m'aimes pas, par aucun moyen mon amour ne pourra t'atteindre. Sache-le, ô serviteur (Les Paroles Cachées première partie n° 5)
Ô fils de la vision merveilleuse !
     J'ai insufflé en toi une parcelle de mon propre esprit afin que tu puisses être mon amant. Pourquoi m'as-tu délaissé et as-tu cherché un autre bien-aimé que moi ?
(Ibid n°19)
     Etre celui qui aime Dieu ! Voilà le seul objet de la vie d'un baha'i. Voir en Dieu son plus proche compagnon, son ami le plus intime, son Bien-Aimé incomparable dont la présence donne la plénitude de la joie ! Et aimer Dieu signifie aimer tous les êtres et toutes les choses, car tout vient de Dieu. Le Vrai Bahà'i sera le parfait amant. Il aimera d'un coeur pur, avec ferveur. Il ne haïra personne, car il aura appris à voir le visage du Bien-aimé sur chaque visage et à reconnaître partout ses traces. Son amour ne connaîtra aucune barrière de secte, de classe, de nation ni de race. Bahà'u'llàh dit : 
     Dans les âges passés, il a été dit : " L'amour du pays natal est un indice de la foi.." Mais la langue de Grandeur a dit en jour de la présente Manifestation : " La gloire n'est pas à celui qui aime "son pays, mais à celui qui aime ses semblables" (Tablettes du Monde dans Foi Mondiale Baha'ie, p.312.)

Et encore : 
     Béni est celui qui aime son frère plus que lui-même; celui-là est du peuple de Bahà( Les Paroles du Paradis)
     Abd'l-Bahà nous dit que nous devons former une seule âme en plusieurs corps, car plus nous nous aimons les uns les autres, plus nous nous approchons de Dieu.
     Dans une assemblée en Amérique, il dit :
     Ainsi les divines religions des saintes manifestations de Dieu  sont une en réalité, bien qu'elles diffèrent dans leur appellation et leur vocabulaire. Que l'homme soit donc amoureux de la lumière, quelle que soit sa source. qu'il soit l'amant de la rose quel que soit le sol où elle pousse. Qu'il cherche la vérité quelle qu'en soit l'origine. S'attacher à la lanterne n'est pas aimer la lumière qu'elle émet. S'attacher à la terre ne convient pas, mais se réjouir à la vue d'une rose est louable. Vouer une affection à un arbre est vain, mais prendre sa part des fruits est avantageux. On peut jouir de la saveur des fruits, de quelque arbre et de quelque lieu qu'ils proviennent.. Il faut accepter la parole de vérité quelle que soit la bouche qui la prononce. Il faut accepter les vérités absolues, quel que soit le livre qui les consignes. Si nous accueillons les préjugés, nous nous priverons de nombreux bienfaits et nous resterons plongés dans l'ignorance. La lutte entre les religions, les nations et les races est le résultat de l'incompréhension. Si nous étudions les religions pour découvrir les principes sur lesquels s'étayent leurs fondements, nous verrons qu'elles sont véritablement d'accord, car leur vérité essentielle est une et non multiple. C'est par ce moyen que les esprits religieux du monde parviendront à l'unité et à la réconciliation.

     Il dit encore : 
     
     L'âme de chacun des élus doit aimer les autres âmes, ne pas leur refuser ses biens ni sa vie et s'efforcer par tous les moyens de leur procurer joie et bonheur. Mais ces autres âmes doivent être également désintéressées et altruistes.. Ainsi, cette aurore pourra s'étendre à tous les horizons, cette mélodie pourra réjouir et rendre heureux tous les peuples, ce remède divin deviendra la panacée pour tous les maux et ce esprit de vérité la cause de la vie pour toutes les âmes. (Tablets of Abdu'l-Bahà, vol.1.)


Baha'u'llàh et l'Ere Nouvelle 












samedi 23 juillet 2011

Recherche de la vérité

     Bahà'u'llàh prescrit la justice à tous ses disciples et la définit ainsi : 
     La libération de l'homme de toutes superstitions et imitations afin qu'il puisse, avec les yeux de l'unité,  considérer toutes choses avec clairvoyance et discerner les manifestations de Dieu.
Il est nécessaire que chaque individu voit et comprenne lui-même la gloire de Dieu manifestée dans le temple humain de Bahà'u'llàh, autrement la foi ne serait pour lui qu'un mot vide de sens.
     Les prophètes ont toujours abjuré les hommes d'ouvrir leurs yeux et non de les fermer, de se servir de leur raison et non de la supprimer.
     C'est par une vision claire et une pensée libre, non par une crédulité servile, que les hommes parviendront à percer les nuages des préjugés, à secouer les entraves de la routine aveugle pour atteindre à la conception nette de la vérité d'une nouvelle révélation.
     Celui qui veut être un baha'i doit rechercher la vérité avec intrépidité, mais il ne doit pas confiner ses recherches au plan matériel. Ses pouvoirs de perception spirituelle doivent être autant en éveil que ses pouvoirs de perception physique. Pour parvenir à la vérité il utilisera toutes les facultés que Dieu lui a données, ne faisant sienne aucune croyance sans raison valable et suffisante. Le chercheur consciencieux, s'il a le coeur pur et l'esprit libre de préjugés, ne manquera pas de reconnaître la gloire divine en quelques temples qu'elle se manifeste. Bahà'u'llàh déclare aussi : 
     L'homme doit se connaître lui-même et aussi connaître les choses qui l'élèvent ou qui l'abaissent, qui le conduisent à la honte ou à l'honneur, à la richesse ou à la pauvreté. (Les Ornements dans Foi Mondiale baha'ie, édition 1968, p. 297.)
     La source de toute science est la connaissance de Dieu, exaltée soit sa gloire, et cette connaissance est inaccessible si ce n'est par le savoir de ses manifestations divines.(Paroles de Sagesse dans Foi Mondiale Baha'ie p.251.)
     La manifestation est l'homme parfait, le grand exemple pour le genre humain, le fruit de choix de l'arbre de l'humanité. Jusqu'à ce que nous la connaissions , nous ignorons nos possibilités latentes. Le Christ nous dit de regarder comment croissent les lis des champs et il déclare que Salomon, dans toute sa gloire, n'était pas vêtu comme l'un d'eux. Le lis naît d'une bulbe d'apparence peu engageante. Si nous n'avions jamais vu un lis en fleur, jamais contemplé la grâce incomparable de son feuillage et de ses pétales, comment pourrions-nous connaître la réalité enfermée dans ce bulbe ? Nous pouvons le disséquer avec le plus grand soin et l'examiner le plus minutieusement possible, jamais nous ne découvrirons la beauté latente que le jardinier sait en faire jaillir. Ainsi, tant que nous n'avons pas vu la gloire de Dieu révélée dans sa manifestation, nous n'avons aucune idée de la beauté latente de notre nature et  celle de nos semblables. C'est en connaissant et en aimant la manifestation de Dieu et en suivant graduellement ses enseignements que nous parviendrons à réaliser le potentiel des perfections qui réside en nous. Alors, mais alors seulement, le sens et le but de la vie et de l'univers nous apparaîtront.

     

jeudi 21 juillet 2011

Dévotion à Dieu

     Afin de parvenir à la vie bahà'ie dans toute sa plénitude, des rapports conscients et directs avec Bahà'u'llàh sont aussi nécessaires que la lumière du soleil l'est à l'éclosion du lis et de la rose. Les baha'is adorent non pas la personnalité humaine de Bahà'u'llàh, mais la gloire de Dieu qui se manifeste en cette réalité. Le baha'i révère le Christ, Muhammad et tous les messagers du passé qui les ont précédés, mais il reconnaît en Bahà'u'llàh le porteur du message de Dieu pour notre âge nouveau, le grand instructeur du monde, venu pour continuer et consommer l'oeuvre de ses prédécesseurs.
     Ni l'assentiment intellectuel à un credo, ni une rectitude extérieure de conduite ne suffisent à faire d'un homme un baha'i. Bahà'u'llàh exige de ses adeptes une complète dévotion, donnée de tout coeur. Dieu seul a le droit d'avoir une telle exigence, mais Bahà'u'llàh parle en tant que manifestation de Dieu et révélateur de sa volonté. Les manifestations précédentes ont été également explicites sur ce point. Le Christ a dit : Si quelqu'un veut me suivre, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il vienne. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera (Math. 24 et 25.)
     Toutes les manifestations divines ont, en divers termes,  formulé ces mêmes exigences à l'égard de leurs adeptes, et l'histoire des religions montrent clairement que la religion est restée florissante aussi longtemps que ces commandements ont été sincèrement reconnus et acceptés en dépit de toute opposition terrestre, malgré les afflictions, les persécutions et les martyres infligés aux croyants.
     D'autre part, chaque fois que les compromis s'y sont glissés, et que la simple respectabilité s'est substituée au dévouement total, la religion a dégénéré. Elle est passée dans les us et coutumes, mais elle a perdu de ce fait, son pouvoir de sauver et de transformer, sa capacité à faire des miracles. La véritable religion n'est jamais encore devenue une coutume; Dieu veuille qu'elle le devienne un jour.
     Mais il est toujours vrai, comme aux jours du Christ, que étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la vie, et qu'il en en a qui les trouvent.(Math.VII, 14.)
     La porte de la naissance spirituelle, tout comme la porte de la naissance physique, n'admet les hommes, qu'un par un et dépourvus de tout. Si dans l'avenir, un plus grand nombre réussissent à franchir cette porte de la vie spirituelle, ceci sera dû non à l'élargissement de cette porte, mais au fait que les hommes seront mieux disposés à accepter la grande reddition que Dieu leur demande, parce qu'une longue et amère expérience les aura enfin amenés à reconnaître la folie de suivre leur propre chemin au lieu de s'engager dans la voie de Dieu.


Bahà'u'llàh et l'Ere nouvelle (p.88-89)









mercredi 20 juillet 2011

La vraie vie

     Répondant à cette question : qu'est-ce qu'un baha'i ?  
Abdu'l-Bahà dit : être un baha'i signifie simplement aimer tout le monde, aimer l'humanité et s’efforcer de la servir, travailler pour la paix et la fraternité universelle.
Une autre fois, il en donne la définition suivante : celui qui est doué de toutes les perfections humaines et qui les met en action. Dans une de ses causeries à Londres, il déclare qu'un homme peut être un bahà'i même sans avoir jamais entendu prononcer le nom de Bahà'u'llàh. Il ajoute :
     L'homme qui mène une vie conforme aux enseignements de Bahà'u'llàh est déjà un baha'i. Par contre, un homme peut se vanter d'être un baha'i pendant 50 ans, s'il ne mène pas la vraie vie, il n'est pas un bahà'i. Un homme laid peut se prétendre beau, il ne trompe personne, et un noir peut se dire blanc, il ne trompe personne, pas même lui. (Abdu'l-Bahà in London, p.109.)
     Cependant, celui qui ignore les messagers de Dieu est comme une plante qui croît à l'ombre. Bien que celle-ci ne connaisse pas le soleil, elle en dépend absolument.
     Les grands prophètes sont les soleils de l'esprit et Bahà'u'llàh est le soleil de ce jour que nous vivons. les soleils d'autrefois ont réchauffé et vivifié le monde et , s'ils n'avaient pas brillé, la terre serait maintenant froide et morte, mais seul le soleil d'aujourd'hui peut mûrir les fruits que les soleils d'autrefois ont fait naître à la vie.


     

7 conseils de l'Ademe pour les vacances

7 conseils de l'Ademe pour rendre vos vacances à la mer
 et à la montagne, plus écologiques.
 Via Consommer Durable (ConsoGlobe)

Qu'est-ce qu'un baha'i ?

     L'homme doit produire des fruits. Un homme improductif, selon la parole de Sa Sainteté l'Esprit (c'est -à-dire le Christ) est comme un arbre stérile, et un arbre stérile est bon à jeter au feu.
                                         Bahà'u'llàh

     Herbert Spencer a dit qu'aucune alchimie politique ne peut engendrer une conduite d'or avec des instincts de plomb, et il est également vrai qu'aucune alchimie politique ne peut créer une société d'or avec des individus de plomb. Bahà'u'llàh, comme tous les prophètes précédents, proclama cette vérité et enseigna que, pour instaurer le royaume de Dieu sur terre, il faut l'établir d'abord dans le coeur des hommes.
     En examinant les enseignements baha'is, nous commencerons donc par les instructions de Bahà'u'llàh relative au comportement individuel et nous essaierons de définir clairement ce qu'est un baha'i.


                  Bahà'u'llàh et l’Ère Nouvelle







dimanche 17 juillet 2011

Quelques Vidéos réalisés par des baha'is



Les fruits de Bahà'u'llàh  (Texte de Bahà'u'llàh chanté)
O Friend (Texte sacré chanté)
Allume le feu de l'amour  (Texte chanté de Bahà'u'llàh)
Le Promis de tous les âges
Bahà'u'llàh, le Messager Promis de Dieu pour cet âge (Documentaire)


Prière bahà'ie chantée en iranien  et dite en anglais accompagnée au Piano
Prière dite en anglais

Les femmes et l'âge nouveau

     Quand le point de vue féminin recevra la considération qui lui est due et que la volonté de la femme pourra s'exprimer normalement dans l'organisation de la société, nous pourrons espérer de grands progrès dans maintes questions qui, hélas,  ont été trop souvent négligés sous l'ancien régime de prépondérance masculine, comme par exemple : la santé, la tempérance, la paix et le respect de la vie privée. Ces améliorations se feront sentir sur une large échelle par leurs effets bienfaisants. Abdu'l-Bahà dit : 
     Dans le passé, le monde a été gouverné par la force, et l'homme a dominé la femme en raison des caractéristiques plus impétueuses et plus agressives inhérentes tant à son cerveau qu'à sa constitution. Mais la balance penche déjà; la force perd de sa prépondérance, et la vivacité d'esprit, l'intuition, les qualités d'amour et de dévouement qui caractérisent la femme acquièrent de plus en plus d'ascendant. 
     Aussi l'âge nouveau sera-t-il un âge moins masculin et plus imprégné des idéaux féminins, ou, pour parler plus exactement, un âge au cours duquel les éléments féminins et masculins de la civilisation se trouveront dans une juste équilibre.(Start of the West, en arrivant à New York à bord du S.S. Cedric.)

Android

SDK d'Android 3.2 Platform  : pour développeurs et utilisateurs

Attaques informatiques

Les leçons à tirer de la multiplication des sinistres (Via Le blog du Net et Com)

samedi 16 juillet 2011

catalogue des Thèses

 Recherche bibliographique : bases de données, catalogue des thèses.

La Finance Impériale

A méditer : La Finance Impériale (Via Tribune Libre)

Egalité de l'homme et de la femme

     D'après un des principes sociaux auxquels Bahà'u'llàh attache beaucoup d'importance, la femme doit être considérée comme l'égale de l'homme, jouissant des droits et de privilèges égaux,, d'une éducation semblable et de facilités similaires.
     Selon lui, le meilleur moyen d'amener l'émancipation des femmes est l'éducation universelle. Les filles doivent recevoir une éducation aussi soignée que celle des garçons, puisque en temps voulu, elles deviendront mères et, comme telles, elles sont les premières éducatrices de la génération suivante. Les enfants sont comme de frais et tendres rameaux; si leur formation première est bonne, ils poussent droit; si elle est mauvaise, leur croissance dévie, et jusqu'à la fin de leur jour, ils pâtiront du manque de discipline et d'éducation de leurs jeunes années. Aussi, il est de la plus haute importance que les filles soient pourvues d'une bonne et sage éducation !
     Au cours de ses voyages en Occident, Abdu'l-Bahà a eu fréquemment l'occasion  d'exposer les enseignements bahà'is à ce sujet.Dans une réunion de la Ligue pour la liberté des femmes, en janvier 1913, il a dit :
     Comme l'oiseau, l'humanité possède deux ailes  _ l'une mâle, l'autre femelle. Si les deux ailes ne sont pas également fortes et mues par une force commune, l'oiseau ne peut s'envoler vers le ciel. Selon l'esprit de ce cycle, les femmes doivent progresser et remplir leur mission dans tous les domaines de la vie, devenant ainsi les égales des hommes. Elles doivent être au même niveau qu'eux et jouir des mêmes droits. Ceci est mon ardente prière et c'est l'un des principes fondamentaux de Bahà'u'llàh.
     Certains savants ont déclaré que le cerveau des hommes pèsent plus que celui des femmes et ils prétendent que ce fait constitue une preuve de la supériorité de l'homme. Cependant, en observant autour de nous, nous voyons des gens, dont la tête est petite et dont le cerveau doit peser peu, , faire preuve d'une haute intelligence et des plus grandes facultés de compréhension, et d'autres qui ont une grosse tête, dont le cerveau doit être lourd, ne sont cependant que des sots. Par conséquent, le poids du cerveau n'indique ni la supériorité, ni le véritable degrés de l'intelligence.
     Lorsque les hommes, comme seconde preuve de leur supériorité, affirment que les femmes n'ont pas su accomplir autant qu'eux, ils se servent d'un pauvre argument démenti par l'histoire. Mieux informés, ils sauraient que des femmes de valeur ont accompli des choses remarquables dans le passé et que, de nos jours, il en existe beaucoup qui accomplissent des tâches importantes.
     Ici, Abdu'l-Bahà raconta la vie de Zénobie et d'autres femmes célèbres de jadis, terminant par un éloquent hommage à Marie-Madeleine dont la foi demeura ferme alors que celle des apôtres chancelait. Il continua :
     Parmi les femmes célèbres de notre époque se trouve Qurratu'l-Ayn, la fille d'un prêtre musulman. A l'époque de l'apparition du Bàb, elle montra tant de fermeté et  de courage que tous ceux qui l'entendirent en furent stupéfaits. Elle rejeta son voile en dépit de l'immémoriale coutume persane et bien que converser avec des hommes fut considéré comme une inconvenance, l'héroïque femme soutint des controverses avec les plus cultivés d'entre eux, et partout elle triompha. Le gouvernement persan la mit en état d'arrestation; elle fut lapidée dans les rues, frappée d'anathème, exilée de ville en ville, menacée de mort, mais jamais elle faiblit dans sa détermination de lutter pour la libération de ses soeurs. Elle supporta la persécution et la souffrance avec le plus héroïsme; même en prison, elle opéra des conversions. A un ministre persan chez qui elle était emprisonnée, elle dit : "Vous pouvez me tuer quand vous voudrez, mais vous ne pouvez pas arrêter l'émancipation des femmes" Le terme de sa vie tragique arrivé, elle fut emmenée dans un jardin et étranglée. Elle avait mis ses plus beaux habits, comme si elle se rendait à une fête nuptiale. Elle donna sa vie avec tant de magnanimité et de courage qu'elle étonna et bouleversa tous ceux qui se trouvait là. Ce fut en vérité, une grande héroïne. Aujourd'hui en Perse, parmi les bahà'is, les femmes font aussi preuve d'un courage inflexible et elle sont douées d'une grande inspiration poétique. Elles sont extrêmement éloquentes et parlent devant de grandes auditoires.
     Les femmes doivent aller de l'avant; pour le perfectionnement de l'humanité, elles doivent étendre leurs connaissances scientifiques, littéraires et historiques. D'ici peu, elles obtiendront leurs droits. Les hommes constateront leur sérieux, leur dignité, les améliorations qu'elles apportent à la vie politique et civile, leur opposition à la guerre et leur désir d'obtenir le suffrage universel et des facilités égales à celles des hommes. J'espère vous voir progresser dans tous les domaines de la vie; alors vos front seront couronnés du diadème de la gloire éternelle.














































Géolocalisation

Percée de la Géolocalisation à l'intérieur des bâtiments 
(Via 01NET.Entreprises)

Recyclage (pour mémoire)

Un autre regard sur le monde qui nous entoure

Système monétaire et dettes des états (Via La Porte Des Etoiles)

dimanche 3 juillet 2011

Suppression du servage industriel / Bonne gouvernance / Economie

Dans le Livre de l'Aqdas, Bahà'u'llàh condamne l'esclavage et Abdul'Bahà a expliqué que, non seulement l’esclavage proprement dit, mais aussi l'esclavage industriel sont contraires à la loi de Dieu. Au cours de son séjour aux Etats unis, en 1912, il a dit aux américains : 
En 1860 et 1865, vous avez fait une chose merveilleuse : vous avez aboli l'esclavage; mais aujourd'hui vous devez faire une chose bien plus merveilleuse encore : vous devez abolir l'esclavage industriel...
La solution des problèmes économiques ne peut être l'organisation du capital contre le travail ou du travail contre le capital ni pour les conflits et les luttes, mais par une ferme attitude de bonne volonté de part et d'autre. Alors une justice réelle et durable est assurée...
     Parmi les baha'is , il n'existe aucune pratique tyrannique, mercantile ou injuste, aucune revendication vindicative, aucun soulèvement révolutionnaire contre les gouvernements existants...
     A l'avenir, il ne sera plus possible pour les hommes d'amasser de grosses fortunes grâce au travail des autres. Les riches partageront volontairement. Ils s'y accoutumeront peu à peu, de leur propre gré et d'une façon naturelle.. Cela ne sera pas accompli par des guerres ou des effusions de sang. (Star of the West vol.VII n°15, p.147)
     C'est par la collaboration et la consultations amicales, par une association et une juste répartition des bénéfices que les intérêts du travail et du capital seront les mieux préservés. Les mesures sévères comme les grèves et les lock-out sont nuisibles, non seulement aux industries immédiatement atteintes, mais à la communauté entière. Il incombe par conséquent aux gouvernements de trouver le moyen d'empêcher le recours à des méthodes aussi violentes pour régler les différends. Abdu'l-Bahà a dit, à Dublin, dans le New Hamshire, en 1912 :
     Maintenant je veux vous parler de la loi de Dieu. Selon la loi divine, les employés ne devraient pas être rétribués seulement par un salaire. Ils devraient plutôt être associés dans toutes les entreprises. La question de la socialisation est très compliquée. Elle ne sera pas résolue par des grèves au sujet des salaires. Tous les gouvernements du monde doivent s'unir et établir une assemblée dont les membres seront élus dans les parlements et parmi l'élite de chaque nation. Ceux-ci devront préparer un plan de réformes avec sagesse et fermeté, de façon que les patrons  ne souffrent pas de pertes trop lourdes et que les ouvriers ne soient pas lésés. Avec la plus grande modération, ils devront élaborer la législation, puis annoncer publiquement que les droits des classes laborieuses seront efficacement sauvegardés et que les droits des capitalistes seront également protégés. Quand une telle loi sera généralisée, selon la volonté des deux parties, si une grève se déclarait, tous les gouvernement du monde devraient s'y opposer collectivement. Sinon le travail conduira à trop de destruction, surtout en Europe où des évènements désastreux adviendront.
     Ce problème parmi d'autres, fera l'objet d'une guerre générale en Europe. Les propriétaires de mines,  d'usines, d'immeubles devraient partager leurs revenus avec leurs employés et accorder impartialement une certain pourcentage des bénéfices à leurs ouvriers, afin qu'en plus de leur salaire, ils participent aux revenus généraux de l'entreprise et qu'ils s’efforcent de travailler en toute conscience. (Horace Holley, L'Economie mondiale de Bahà'u'llàh, pp 25 à 26)

Bahà'u'llàh et l'Ere nouvelle


A lire : Capital / Travail : à la fin, seuls les Dirigeants gagnent ? (Satire juste)


Répartition des richesses sur Wikipédia


Pour plus d'information :
Baha'i International community,
Baha'is de France







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