dimanche 30 octobre 2011

Préjugés nationaux et préjugés de race

La doctrine bahà'ie de l'unité de l'humanité détruit à la racine cette autre cause de guerre : les préjugés de race. Certaines races ont prétendu détenir une supériorité sur les autres et il leur paraît naturelle selon le principe de la survivance du plus apte, que cette supériorité leur conférât le droit d'exploiter à leur seul profit, ou même d'exterminer, les races dites, inférieures. Maintes pages parmi les plus sombres de l'histoire relatent des faits où ce principe fut appliqué impitoyablement.
Les bahà'is estiment que toutes les races sont égales devant Dieu. Toutes ont de merveilleuses capacités innées qui, pour se développer, ne requièrent qu'une éducation appropriée; chacune peut jouer son rôle qui, au lieu de l'appauvrir, enrichira et complétera la vie de l'humanité dans son ensemble. 
Abdu'l-Bahà dit :
     Quant au préjugé de race, c'est une illusion, une superstition pure et simple.Car Dieu nous a créés tous de la même race. Il n'existait pas de différence au commencement puisque nous descendons tous d'Adam.
     Il n'y avait pas non plus de frontières ni de limites entre les différents pays. Aucune région de la terre n'appartenait plus spécialement à un peuple qu'à une autre. Pour Dieu, il n'y a aucune différence entre les diverses races.
     Pourquoi l'homme inventerait-il un tel préjugé? Comment pouvons-nous soutenir une guerre au nom d'une illusion ? Dieu n'a pas créé les hommes pour qu'ils se détruisent mutuellement.
Toutes les races,les tribus, les sectes et les classes reçoivent équitablement leur part de bontés du Père céleste.
     La seule différence réside dans le degrés de fidélité ou d'obéissance aux lois de Dieu. Il est des êtres qui sont comme des torches lumineuses, d'autres qui scintillent au ciel de l'humanité. Ceux qui aiment l'humanité sont des êtres supérieurs, quelles que soient leur nationalité, leur couleur ou leur croyance. (Causeries d'Abdu'l-Bahà à Paris.)
     
     Non moins pernicieux sont les préjugés patriotiques et politiques. Il est temps que les nationalismes étroits se fondent dans un patriotisme plus large dont la patrie soit le monde.
Bahà'u'llàh dit :
     Il a jadis été révélé : "L'amour de la patrie est un élément de la foi en Dieu." Mais la langue de grandeur a proclamé, au jour de sa manifestation: "La gloire n'est pas pour celui qui aime son pays, mais pour celui qui aime le monde entier. Par la puissance que dégagent ces paroles sublimes, elle a donné une impulsion nouvelle et imprimé aux oiseaux des coeurs des hommes une autre orientation et, par là même, effacé du Saint Livre de Dieu toute trace de limitation et de restriction.(Tablette du monde, dans Foi mondiale Baha'ie)


Bahà'u'llàh et l’Ère nouvelle 




















     

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lundi 24 octobre 2011

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Préjugés religieux

     Afin de voir clairement comment atteindre la paix suprême, examinons au préalable les principaux facteurs qui, dans le passé, ont amené la guerre, et voyons par quels moyens Bahà'u'llàh propose de les éliminer.

     Les préjugés religieux se trouvent à l'origine de la plupart des guerres. A cet égard, les enseignements baha'is démontrent clairement que l'animosité et la discorde entre les peuples et les sectes des différentes religions ont toujours été dues, non à la religion véritable, mais à son absence, à sa substitution par des préjugés fallacieux, des imitations et des interprétations erronées qui l'ont déformée et supplantée.
   Dans l'une de ses causeries à Paris, Abdu'l-Bahà dit : 
     La religion devrait unir les coeurs et faire disparaître les guerres et les dissensions de la surface de la terre. Elle devrait faire naître la spiritualité et donner la vie et la lumière à chaque âme. Si la religion devient une cause d'inimitié, de haine et de division, mieux vaudra qu'elle n'existât pas. Abandonner une telle religion serait un véritable acte religieux. Car il est clair que le but d'un remède est de guérir, mais si le remède ne fait qu'aggraver le mal, mieux le laisser de côté. Toute religion qui n'est pas une cause d'amour et d'unité n'est pas une religion. (Causeries d'Abdu'l-Bahà à Paris pp113 et 114)
     Il dit encore : 
     Depuis le commencement de l'histoire jusqu'à nos jours, les diverses religions se sont jeté l'anathème réciproquement, chacune accusant les autres d'être fausses... Elles se sont isolées derrière des cloisons étanches, se témoignant mutuellement de l'animosité et de la rancoeur... Considérez l'histoire des guerres religieuses... Une de plus grandes, les Croisades, s'est prolongé durant deux cent ans... Tantôt c'étaient les croisés vainqueurs qui tuaient, pillaient, capturaient les musulmans, puis c'étaient les musulmans victorieux qui ruinaient leurs envahisseurs et faisaient couler sang. ils continuèrent ainsi pendant deux siècles, tantôt combattant avec fureur, tantôt tombant d'épuisement; ceci dura jusqu'à ce que les croisés eussent l'Orient, ne laissant derrière eux que cendres et que ruines, pour retrouver leur propre patrie en pleine agitation et désordres. Et ce n'est là qu'une des "guerres saintes".
    Les guerres de religion ont été très nombreuses. Le conflit entre catholicisme et les sectes chrétiennes ont eu pour résultat neuf cent mille martyrs protestants... Combien ont langui dans les prisons! Avec quelle cruauté ne furent-ils pas traités ! Tout cela cependant, au nom de la religion !
     Chrétiens et musulmans ont considéré les juifs comme des êtres sataniques, ennemis de Dieu. Aussi les ont-ils maudits et persécutés. Les juifs furent tués en masse, leurs maisons furent pillées et brûlées, leurs enfants emmenés en captivité. De leur côté, les juifs considéraient les chrétiens comme des infidèles, les musulmans comme des ennemis destructeurs des lois de Moïse, aussi appelait-ils la vengeance sur eux; aujourd'hui encore ils les maudissent.
     Quand la lumière de Bahà'u'llàh s'alluma à l'Orient, il annonça et proclama la réalisation de l'unité de l'humanité. Il s'adressa à l'humanité entière, disant : "Vous êtes tous les fruits d'un seul arbre. Il n'y a pas deux arbres, celui de la miséricorde divine et l'autre celui de Satan."... Nous devons agir les uns envers les autres avec la plus grande affection. Nous ne devons voir en aucun peuple des suppôts de Satan mais comprendre que tous sont également serviteurs d'un seul Dieu et les reconnaître comme tels. 
Voici tout au plus ce qui peut les différencier : certains sont ignorants, il faut les instruire et les guider... Certains sont des enfants, il faut les aider à atteindre la maturité. Certains souffrent et sont de dans mauvaises conditions morales, il faut les soigner afin d'améliorer leur état moral. mais on ne peut haïr un malade parce qu'il est malade; on ne peut repousser un enfant parce qu'il est enfant ni mépriser l'ignorant car il manque de connaissances. Il faut les soigner, les instruire, les aider tous avec affection.. Tout doit être mis en oeuvre pour que l'humanité entière s'épanouissent à l'ombre de Dieu en toute sécurité, dans la félicité la plus parfaite. (Star of the West vol. 8, p.76)


     Bahà'u'llàh et l’Ère nouvelle
de J.E. Esslemont




















mercredi 12 octobre 2011

Société de Nations, Organisation des Nations Unies et les Écrits Bahà'is.

     Bahà'u'llàh s'est aussi fait le promoteur d'une autre idée sur laquelle il insiste avec énergie : la constitution d'une ligue universelle des nations en vue du maintien de la paix internationale. Dans une lettre écrite à la Reine Victoria, alors qu'il était était emprisonné à Akkà (1868-1870),  Il dit : 
     Ô vous les dirigeants de la terre ! Réconciliez-vous afin de vous dispenser de tout armement en dehors de ceux destinés à protéger vos territoires et vos peuples... Soyez unis, ô souverains de la terre, car c'est ainsi que s'apaiseront les tempêtes de vos dissensions et que vos peuples trouveront le repos... Si l'un de vous prenait les armes contre un autre, opposez-vous tous à lui, ce ne sera que justice manifeste. (L'Oeuvre de Bahà'u'llàh,t.II, p. 114.)
     En 1875, Abdu'l-Bahà prévoyait l'établissement d'une société universelle des nations; ceci présente un intérêt tout particulier au moment (l'auteur écrivit ce passage en 1919) où des efforts considérables sont faites pour établir une ligue de ce genre. Il écrivit à ce propos : 
     La véritable civilisation déploiera son étendard au centre du monde lorsqu'un certain nombre de souverains à l'esprit noble et élevé _ brillants exemples de dévouement et de détermination - se dresseront, animés d'une résolution ferme et d'une vue claire afin d'instaurer la cause de la paix universelle pour le bien et le bonheur de l'humanité. Ils doivent faire de la cause de la paix l'objet d'une consultation générale et rechercher par tous les moyens en leur pouvoir à établir l'union des nations du monde. Ils doivent conclure un traité restrictif et établir une alliance dont les clauses seront légitimes, inviolables et définitives. Ils devront le proclamer à toutes les nations du monde et obtenir pour elles la ratification du genre humain tout entier. Cette noble et suprême entreprise - véritable source de paix et de bien-être pour le monde entier - devrait être considérée comme sacrée par tous les peuples de la terre. Toutes les forces de l'humanité devraient être mobilisées pour assurer la stabilité et la permanence de cette très grande alliance. Dans ce traité universel, les limites et les frontières de chacune et de toutes les nations devraient être clairement indiquées, les principes fondamentaux des relations entre gouvernements définitivement consignés, toutes les obligations et tous les accords internationaux établis. De même, l'importance de l'armement de chaque Etat devrait être strictement limitée car, si on laissait à une nation la possibilité d'augmenter ses préparatifs de guerre et son potentiel militaire, ceci provoquerait la suspicion des autres nations. Le principe fondamental soulignant  ce pacte solennel devrait être conclu de telle sorte que si, dans l'avenir, un gouvernement contrevenait à l'une des clauses, touts les gouvernements de la terre se dresseraient pour le ramener à une soumission complète. Que dis-je ? Toute la race humaine devrait se résoudre, armée de tous les pouvoirs mis à sa disposition, à détruire ce gouvernement. Si ce remède, le plus puissant qui soit, était appliqué au coeur malade du monde, celui-ci assurément, se remettrait de ses maux, et demeurerait éternellement sain et sauf. (Les secrets de la civilisation divine pp. 64 et 65.)
     Les baha'is voient de graves déficiences dans la structure de la Société des Nations (les mêmes considérations s'appliquent à l'Organisation des Nations-Unies) qui ne répondent pas au type d'institution décrite par Bahà'u'llàh comme essentielle à l'établissement de la paix mondiale. Le 17 octobre 1919, Abdu'l-Bahà déclara :
     Actuellement la paix universelle est une question de grande importance, mais l'unité de conscience est essentielle pour que les fondations de cette oeuvre puissent être sûres, son établissement stable et son édifice solide... Bien que la Société des Nations existe, elle est pourtant incapable d'établir la paix universelle. mais le Tribunal Suprême décrit par Bahà'u'llàh accomplira cette tâche sacrée avec sa puissance et sa suprême autorité. (Lettre d'Abdu'l-Bahà à l'Organisation pour une Paix Durable, à la Haye.)


     Bahà'u'llàh et l’Ère Nouvelle









































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samedi 8 octobre 2011

L'unité des deux mondes

   L'unité de l'humanité telle qu'elle est enseignée par Bahà'u'llàh, englobe non seulement les êtres vivants sur la terre mais aussi tous les êtres humains présents ou disparus. Non seulement tous les habitants de la terre, mais aussi tous ceux du monde spirituel font partie d'un seul et même organisme dont les deux parties sont étroitement liées. Leur communion spirituelle, loin d'être impossible ou surnaturelle, est constante et inévitable.Ceux dont les facultés spirituelles ne sont pas encore développées n'ont pas conscience de cette connexion vitale, mais à mesure que nos facultés se développent, les communications avec ceux qui sont derrière le voile deviennent graduellement plus conscientes et plus définies. Pour les prophètes et les saints, cette communion spirituelle est aussi familière et aussi réelle que la vue et la conversation pour le reste du genre humain.
     Abdu'l-Bahà dit : 
     La vision des prophètes ne sont nullement des songes; ce sont des révélations spirituelles qui ont une valeur réelle. Ils disent par exemple "j'ai vu tel personnage sous telle apparence; je lui ai dit "telle chose et il m'a fait une telle réponse." Cette vision s'est produite à l'état de veille et non au cours du sommeil : c'est une révélation spirituelle...
     Entre les âmes spirituelles s'établissent une compréhension et des rapports spirituels, une communion purifiée de toute imagination ou fantaisie, une intimité dégagée du temps et de l'espace. Ainsi l’Évangile relate que Moïse et Elie vinrent trouver Jésus sur le mont Thabor, et il est évident que ce ne fut pas une réunion matérielle. Ce fut une entrevue spirituelle. De telles communications sont possibles et elles produisent des effets merveilleux sur les esprits et les pensées des hommes; elles sont une cause de l'attraction des coeurs. (les leçons de St jean d'Acre, pp256 à 258)
     Tout en admettant la réalité des facultés psychiques supra-normales, Abdu'l-Bahà condamne toute tentative d'en forcer prématurément le développement. Ces facultés s'épanouiront naturellement quand le moment sera venue pourvu que nous suivions la voie du développement spirituel tracées par les prophètes.
     Abdu'l-Bahà explique :
     Expérimenter les forces psychiques alors qu'on est encore dans ce monde affecte la condition de l'âme dans le monde à venir. Ces forces sont réelles, mais normalement elles sont inactives sur ce plan-ci. L'enfant dans le sein de sa mère possède des yeux, des oreilles, des mains, des pieds, etc.., mais tout cela n'est pas encore en activité. Le but de la vie dans ce monde matériel et l'avancement dans le monde de la réalité où ces facultés entreront en action. Elles appartiennent à cet autre monde. (Extraits des notes de Miss Buckton, révisées par Abdu'l-Bahà.)
     Il ne faut pas rechercher les communications avec les esprits des disparus, ni par plaisir ni par vaine curiosité. Cependant, c'est un devoir et un privilège pour ceux qui sont d'un coté du voile d'aimer et de prier pour ceux qui sont de l'autre. Il est recommandé aux baha'is de prier pour les morts. Abdu'l-Bahà a dit à Miss E.J. Rosenberg en 1904 :
     La grâce de l'intercession efficace est l'une des perfections dont les âmes avancées sont douées ainsi que les manifestations de Dieu. Jésus-Christ avait, sur terre, le pouvoir d'intercéder pour l'absolution de ses ennemis et il possède encore certainement ce pouvoir. Abdul'-Bahà ne prononce jamais le nom d'un disparu sans ajouter : " Que Dieu lui pardonne" ou des paroles analogues. Les disciples des prophètes ont aussi cette faculté de prier pour le pardon des âmes. Par conséquent, nous ne devons pas croire que certaines âmes sont condamnées à un état stationnaire de souffrance ou de privation parce qu'elles ont absolument ignoré Dieu.
Le pouvoir d'intercession en leur faveur existe toujours et il est efficace...
     Dans l'autre monde, le riche peut aider le pauvre, tout comme ici bas. Dans tous les mondes, tous sont les créatures de Dieu et tous dépendent toujours de lui. Personne n'est indépendant, nul ne peut le devenir. Comme tous relève de Dieu, plus ils demanderont, plus ils recevront. Que possèdent-ils ? Quel est leur trésor ? Et dans l'autre monde, qu'entend-t-on par aide et par assistance ? Elles consistent dans l'intercession. Les âmes peu développées doivent progresser, d'abord par les supplications de ceux qui sont spirituellement riches, ensuite par leurs propres supplications.
     Il dit encore : 
     Ceux qui sont dans l'autre monde possèdent des attributs différents de ceux qui sont encore sur terre, cependant il n'y a pas de séparation réelle. La prière  établit la fusion de deux états, le mélange de ces deux conditions. Priez pour eux comme ils prient pour vous. (Abdu'l-Bahà in London.)
     Comme on lui demandait s'il était possible, par la foi et l'amour, de porter la nouvelle révélation à la connaissance de ceux qui ont quitté cette terre sans en avoir entendu parler, Abdu'l-Bahà répondit :
     Oui, certainement ! Puisque la prière sincère produit toujours son effet et qu'elle a une grande influence dans l'autre monde. Nous ne sommes jamais séparés de ceux qui s'y trouvent. L'influence réelle et véritable produit ses effets, non dans ce monde-ci, mais dans l'autre. (Notes de Mary Hanford Ford, paris 1911.)
     D'autre part, Bahà'u'llàh écrit :
     Selon un ordre de Dieu, le Bien Aimé, celui qui est digne de louanges, l'Assemblée céleste, le peuple du paradis suprême et tous ceux qui s'abritent sous le dôme de grandeur prieront pour celui dont la vie est conforme à celui qui lui fut prescrit. (Tablette traduite en anglais par Ali Kuli Khan.)
     Lorsqu'on demanda à Abdu'l-Bahà comment il se fait que le coeur, souvent, se tourne instinctivement vers quelque ami disparu, il répondit : 
     Une loi de la création veut que le faible s'appuie sur le fort. Ceux vers qui vous vous sentez attiré peuvent servir de médiateurs entre la puissance divine et vous, ainsi qu'ils le pouvaient déjà sur la terre, mais le Saint-Esprit seul fortifie tous les hommes. 
(Abdu'l-Bahà in London, p.98)

Bahà'u'llàh et l’Ère nouvelle