mercredi 12 octobre 2011

Société de Nations, Organisation des Nations Unies et les Écrits Bahà'is.

     Bahà'u'llàh s'est aussi fait le promoteur d'une autre idée sur laquelle il insiste avec énergie : la constitution d'une ligue universelle des nations en vue du maintien de la paix internationale. Dans une lettre écrite à la Reine Victoria, alors qu'il était était emprisonné à Akkà (1868-1870),  Il dit : 
     Ô vous les dirigeants de la terre ! Réconciliez-vous afin de vous dispenser de tout armement en dehors de ceux destinés à protéger vos territoires et vos peuples... Soyez unis, ô souverains de la terre, car c'est ainsi que s'apaiseront les tempêtes de vos dissensions et que vos peuples trouveront le repos... Si l'un de vous prenait les armes contre un autre, opposez-vous tous à lui, ce ne sera que justice manifeste. (L'Oeuvre de Bahà'u'llàh,t.II, p. 114.)
     En 1875, Abdu'l-Bahà prévoyait l'établissement d'une société universelle des nations; ceci présente un intérêt tout particulier au moment (l'auteur écrivit ce passage en 1919) où des efforts considérables sont faites pour établir une ligue de ce genre. Il écrivit à ce propos : 
     La véritable civilisation déploiera son étendard au centre du monde lorsqu'un certain nombre de souverains à l'esprit noble et élevé _ brillants exemples de dévouement et de détermination - se dresseront, animés d'une résolution ferme et d'une vue claire afin d'instaurer la cause de la paix universelle pour le bien et le bonheur de l'humanité. Ils doivent faire de la cause de la paix l'objet d'une consultation générale et rechercher par tous les moyens en leur pouvoir à établir l'union des nations du monde. Ils doivent conclure un traité restrictif et établir une alliance dont les clauses seront légitimes, inviolables et définitives. Ils devront le proclamer à toutes les nations du monde et obtenir pour elles la ratification du genre humain tout entier. Cette noble et suprême entreprise - véritable source de paix et de bien-être pour le monde entier - devrait être considérée comme sacrée par tous les peuples de la terre. Toutes les forces de l'humanité devraient être mobilisées pour assurer la stabilité et la permanence de cette très grande alliance. Dans ce traité universel, les limites et les frontières de chacune et de toutes les nations devraient être clairement indiquées, les principes fondamentaux des relations entre gouvernements définitivement consignés, toutes les obligations et tous les accords internationaux établis. De même, l'importance de l'armement de chaque Etat devrait être strictement limitée car, si on laissait à une nation la possibilité d'augmenter ses préparatifs de guerre et son potentiel militaire, ceci provoquerait la suspicion des autres nations. Le principe fondamental soulignant  ce pacte solennel devrait être conclu de telle sorte que si, dans l'avenir, un gouvernement contrevenait à l'une des clauses, touts les gouvernements de la terre se dresseraient pour le ramener à une soumission complète. Que dis-je ? Toute la race humaine devrait se résoudre, armée de tous les pouvoirs mis à sa disposition, à détruire ce gouvernement. Si ce remède, le plus puissant qui soit, était appliqué au coeur malade du monde, celui-ci assurément, se remettrait de ses maux, et demeurerait éternellement sain et sauf. (Les secrets de la civilisation divine pp. 64 et 65.)
     Les baha'is voient de graves déficiences dans la structure de la Société des Nations (les mêmes considérations s'appliquent à l'Organisation des Nations-Unies) qui ne répondent pas au type d'institution décrite par Bahà'u'llàh comme essentielle à l'établissement de la paix mondiale. Le 17 octobre 1919, Abdu'l-Bahà déclara :
     Actuellement la paix universelle est une question de grande importance, mais l'unité de conscience est essentielle pour que les fondations de cette oeuvre puissent être sûres, son établissement stable et son édifice solide... Bien que la Société des Nations existe, elle est pourtant incapable d'établir la paix universelle. mais le Tribunal Suprême décrit par Bahà'u'llàh accomplira cette tâche sacrée avec sa puissance et sa suprême autorité. (Lettre d'Abdu'l-Bahà à l'Organisation pour une Paix Durable, à la Haye.)


     Bahà'u'llàh et l’Ère Nouvelle









































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