mardi 29 mars 2011

Premiers pas vers l’unité

          La plus grande charité et la plus grande tolérance sont les moyens recommandés par Bahà'u'llàh pour instituer l'unité religieuse; il invite ses disciples à fréquenter avec joie et plaisirs des adeptes de toutes les religions. 
     Dans son testament Baha'u'llàh écrit :
         Les querelles, les conflits ont été strictement interdits dans son Livre; tel est le commandement du Seigneur dans cette suprême révélation, commandement qu'il a garanti contre toute annulation et paré de sa confirmation.
         Ô vous peuples du monde ! La religion de Dieu a pour but l'amour et l'union; n'en faites pas une cause d'inimitié et de conflit... Nous chérissons l'espoir que le peuple de Bàhà se tournera toujours vers la parole sacrée;  "Voyez ! Toutes choses viennent de "Dieu",  la très glorieuse Parole qui, comme une ondée, éteint le feu de la rancune et et de la haine qui couve dans les coeurs et les consciences. Par cette seule parole, les différentes sectes du monde atteindront la lumière de l'union réelle. En vérité, ce qu'Il dit est vrai et c'est Lui qui conduit jusqu'au chemin. Il est le Puissant, le Miséricordieux, le Magnifique.
Abdul'bahà dit :
          Tous doivent abandonner les préjugés et doivent même se rendre aux églises et aux mosquées car, en chacun de ces lieux d'adoration, le nom du Tout Puissant est prononcé. Puisque tous se réunissent pour adorer Dieu, quelle différence y a -t-il entre eux ? Aucun d'eux n'adore Satan. Que les musulmans aillent aux églises des chrétiens, aux synagogues des juifs  et vice-versa; que juifs et chrétiens se rendent aux mosquées musulmanes. Ils ne se tiennent éloignés les uns des autres qu'à cause des préjugés et des dogmes sans fondement. En Amérique, je suis allés aux synagogues des juifs qui sont analogues aux églises chrétiennes, partout j'ai vu des hommes adorer Dieu. En beaucoup de ces lieux, j'ai parlé des points fondamentaux qui sont à l'origine des religions divines et je leur ai fourni des preuves de la valeur des prophètes de Dieu et des saintes manifestations. Je les ai encouragés à se débarrasser de toute pratique aveugle. Tous les chefs religieux doivent ainsi aller dans les églises des autres religions  et parler des bases et des principes fondamentaux des religions divines.
 Dans l'harmonie et l'unité les plus profondes, qu'ils adorent Dieu dans les lieux divers de prière et abandonnent tout fanatisme. (Star of the West Vol 9 n°3 p.37)


          Si seulement ces premiers pas étaient faits, si une tolérance réciproque et amicale s’établissait entre les diverses sectes religieuses, quel merveilleux changement se produirait dans le monde !
Toutefois, quelque chose de plus est nécessaire à la réalisation de la véritable unité religieuse.
Contre la maladie du sectarisme, la tolérance est un palliatif hautement appréciable, mais ce n'est pas un remède radical.. Elle ne supprime pas la cause du mal.


Bahà'u'llàh et l'Ere nouvelle


Prochain billet  " Le problème de l'autorité "












dimanche 27 mars 2011

La nature humaine peut-elle changer?

      L'éducation et la religion sont l'une et l'autre basées sur cette hypothèse qu'il est possible de changer la nature humaine.
En fait, un cours examen nous suffit pour affirmer que tout être humain ne peut s'empêcher de changer. Sans changement, il n'y aurait pas de vie. Le règne minérale lui-même subit des modifications, et plus on avance dans l’échelle des créatures,  plus variés, plus complexe et plus merveilleux deviennent les changements.
De plus, dans le progrès et le développement des créatures de toute espèce, nous trouvons deux sortes de mutations : l'une est lente, graduelle, souvent imperceptible; l'autre est rapide, souvent dramatique. Cette dernière se produit lors de ce que l'on appelle  les stades critiques de développement. Pour les minéraux, on peut observer ces stades critiques aux températures de fusion et d'ébullition, par exemple, quand le solide passe à l'état  liquide ou que le liquide devient un gaz. Dans le règne végétal, ces périodes critiques se passent au début de la germination ou quand le bourgeon éclate. Dans le règne animal, on constate ce phénomène en maintes circonstances : quand la chrysalide se change en papillon, quand le poussin sort de sa coquille, quand l'enfant naît.
Dans la vie plus élevée de l'âme, nous voyons souvent une transformation analogue, lorsque l'homme naît à nouveau et que son être change radicalement dans ses pensées, ses activités, son caractère. Souvent ces stades critiques affectent toute une espèce ou simultanément tout un ensemble d'espèces, comme chez les végétaux d'où jaillit soudain la nouvelle vie du printemps.
Bahà’u’llàh déclare que, tout comme les choses inférieures naissent subitement à une vie nouvelle et plus large,  l"humanité passera aussi, et très prochainement,  par un stade critique, une époque de renaissance. Alors, des modes d’existence, qui ont persisté depuis l'aube de l'histoire jusqu'à nos jours, se transformeront rapidement, irrévocablement, et l'humanité entrera dans une nouvelle phase de vie, aussi différente de l'ancienne que le papillon est différent de la chenille ou l'oiseau de l'oeuf.
L'humanité dans son ensemble, à la lumière de la révélation nouvelle, acquerra une vision nouvelle de la vérité; ainsi lorsqu'une contrée est entièrement illuminée par le soleil levant, tous les habitants voient clair, alors qu'une heure auparavant tout était obscure et terne (La  révolution de jasmin).
Voici venu le nouveau cycle du pouvoir humain, annonce Abdul'Bàhà; tous les horizons du globe sont lumineux et le monde deviendra, en vérité, comme une roseraie, comme un paradis.
Les analogies avec la nature confirme une telle conception. Les prophètes de jadis, d'une commun accord, ont prédit la venue de ce jour glorieux; les signes des temps montrent clairement que des transformations profondes, radicales s’effectuent rapidement en ce moment même dans les idées humaines et les institutions.


Alors, quoi de plus futile et de moins fondé que l'argument pessimiste selon lequel la nature humaine ne peut changer, alors que tout change autour d'elle ?


Bahà'u'llàh et l'Ere nouvelle
















mercredi 23 mars 2011

Sincérité et probité

Bahà'u'llàh dit dans les Ornements : En vérité, l'honnêteté est la porte de la tranquillité pour tout le monde, la marque glorieuse de la présence du Miséricordieux. Quiconque l'atteint,  atteint au trésor de richesse et de prospérité. L'honnêteté est la plus grande voie vers la sécurité et la tranquillité des hommes. La stabilité de toute affaire en dépend toujours, les sphères de l'honneur, de la gloire, de la prospérité sont illuminées de sa lumière... (Foi Mondiale Baha'ie p.301)
O Peuple de Bahà ! L'honnêteté est le plus bel ornement pour vos temples et la plus splendide couronne pour vos têtes. Pratiquez-la par le commandement du Maître omnipotent. (Foi mondiale Baha'ie p. 301)
Le principe de la foi est de diminuer les paroles et de multiplier les actes. Celui dont les mots excèdent les actes, sachez en vérité que sa non-existence vaut mieux  que son existence, sa mort vaut mieux que sa vie.(Foi mondiale Baha'ie p.151)
Abdul'Bahà dit :
La sincérité est la base de toutes les vertus humaines. Sans elles, progrès et succès semblent inaccèssibles à l'âme. Quand ce saint attribut s'implantera dans  l'homme, toutes les autres vertus divines s'y réaliseront aussi. (Tablets of Abdul'Bahà, vol. 1 p. 459)
Que la lumière de la vérité et de la probité brille sur vos visages afin que chacun puisse avoir pleinement confiance en vous, être sûr de votre parole dans le travail ou dans le plaisir. Oublieux de vous même, travaillez pour e monde entier. (Message aux Baha'is de Londres octobre 1911)

dimanche 20 mars 2011

Aldus

Souffrance ?

La douleur physique est comme un complément nécessaire à toute existence humaine et à ce titre, elle est inévitable. Tant qu'il y a aura de la vie sur terre, il y aura aussi de la souffrance, de formes et de degrés différents. Mais, bien qu'elle soit une réalité inévitable,  la souffrance peut néanmoins être utilisée comme un moyen pour parvenir au bonheur.
La souffrance est à la fois un rappel et un guide. Elle nous incite à mieux nous adapter aux conditions de notre environnement et nous montre ainsi la voie du progrès personnel.
Dans toute souffrance, on peut trouver un sens et une sagesse. Mais il n'est pas toujours facile de trouver le secret de cette sagesse... Souvent, ce n'est qu'après que toute notre souffrance soit passée que nous en découvrons l'utilité. Ce que l'homme considère comme un mal se révèle souvent comme une source de bénédictions infinies.  Shoghi Effendi

samedi 19 mars 2011

ebooks, livres numériques

Al Aide point com

Iran news

JDN

Le Journal du NET. Recommandé.

Influence de la Presse/Responsabilité des Rédacteurs/Editeurs

Bahà'u'llàh révèle l'importance du rôle de la presse en tant qu'auxiliaire pour répandre la connaissance et l'éducation parmi les peuples ainsi que son pouvoir de civiliser les masses lorsqu'elle est bien  dirigée.
 Il écrit : 
En ce jour les mystères de la terre sont dévoilés et mis en évidence devant tous les yeux, et les pages de nouvelles publiées dans les journaux sont vraiment le miroir du monde; les faits et les évènements qui se produisent en différentes nations y sont relatés et illustrés, informant ainsi le monde. Les journaux sont comme un miroir doué de l'entendement, de la vue et de la parole; c'est un phénomène étonnant, une question d'importance.


Mais il incombe aux rédacteurs et aux éditeurs de journaux de se libérer de tout préjugé, de l'égoïsme et des convoitises et de se distinguer de la parure de la justice et de l'équité. Ils doivent s’efforcer de s'informer aussi complètement  que possible afin de connaître les faits réels et les reproduire tels qu'ils se présentent.
Ce que les journaux ont publié au sujet de cet opprimé était le plus souvent dénué de fondement.


Les intentions pures et la véracité occupent une position et un rang élevés, comparables à l'astre qui s'est levé à l'horizon du ciel de la connaissance. (les Ornements, dans Foi mondiale baha'ie p. 304)

Consulter : Alliance internationale des journaliste France et Europe

Bahai.org

vendredi 18 mars 2011

Bahai World news Service

Ipad Actu

Suivre l'actualité Ipad. : le Blog Vipad pour suivre l'actualité Ipad, la tablette leader d'Apple,  sur le marché des tablettes.

L'oeil aveugle au péché


S'abstenir de découvrir les imperfections d'autrui

Le Web des petits

Le meilleur des sites Web écolos pour les p'tits. : un site écolo, ludique, et plein d'informations passionnantes sur l'environnement.


Europ Child : pour améliorer la qualité de vie des enfants et des jeunes


 Promotion de la pédagogie PearlTrees,
  La Souris grise : en direct des étoiles,
 le TOP 5 des Applis Enfants : smartphones, tablettes. Quels applis pas bêtes ? Les meilleures applications enfants sur smartphones et tablettes. 


  Yoopa le Portail  québécois : la référence des Parents

jeudi 17 mars 2011

Courtoisie et Respect

Bahà'u'llàh  dit " Ô peuple de Dieu! Je vous exhorte à la courtoisie. La courtoisie est en vérité... la reine de toutes les vertus. Béni sois celui qui est paré du vêtement de la loyauté et illuminé de la lumière de la courtoisie. Celui qui est doué de courtoisie est investi  d'une haute dignité. Puisse cette vertu être atteinte, conservée et pratiquée avec constance par ce persécuté et par tous. Ceci est l'irréfutable commandement qui a coulé de la Plume du Très Grand Nom."
Tablette du monde dans Foi Mondiale Baha'ie, p.313.


" Que toutes les nations du monde se rencontrent dans la joie et le ravissement.
Ô vous Peuples de toutes les religions ! Rencontrez-vous dans la joie et les parfums spirituels." 
Les Bonnes Nouvelles.dans Foi Mondiale Baha'ie p.343




Abdul'Bahà, dans une lettre écrite aux baha'is d'Amérique, dit ceci


"Prenez garde! Prenez garde de n'offenser aucun coeur !
Prenez garde! Prenez garde de ne blesser aucune âme !
Prenez garde! Prenez garde de n'être malveillant envers personne!
Prenez garde! Prenez garde de ne pas être une cause de désespoir pour quelque créature !
Si l'un de vous devait devenir une cause de douleur pour un coeur, de désespoir pour une âme, mieux vaudrait pour lui se cacher dans les profondeurs du sol que de marcher sur la terre."


Il enseigne que comme la fleur cachée dans le bouton, ainsi l'esprit de Dieu vit dans le coeur de tous les hommes, si rudes et si peu aimables qu'ils soient en apparence. Aussi, le vrai baha'i agira-t-il envers chacun comme un jardinier qui prend soin   d'une plante rare et magnifique, convaincu qu'aucune intervention impatiente ne peut ouvrir le bouton avant son heure, car seul le soleil de Dieu a ce pouvoir. Son but sera d'inonder du soleil de la vie tous les coeurs obscurs et toutes les demeures.


Abdul'Bahà dit encore
Parmi les enseignements de Bahà'u'llàh, il en est un qui enjoint l'homme, en toutes circonstances et en toutes occasions, d'être magnanime, d'aimer son ennemi et de considérer celui qui souhaite le mal comme celui qui souhaite le bien. Non pas reconnaître quelqu'un comme un ennemi et le ménager... ou être indulgent envers lui. Ceci est de l'hypocrisie, non de l'amour vrai. Vous devez plutôt considérer vos ennemis comme des amis ; ceux qui souhaitent votre malheur comme ceux qui souhaitent votre bonheur et les traiter dans ce sens. Votre amour, votre bonté doivent être réels ... pas seulement le fait de la tolérance, car la tolérance si elle ne vient pas du coeur, est de l'hypocrisie." (Star of the West, vol. 1V p. 191)


Un tel conseil semble inintelligible et contradictoire tant qu'on n'a pas réalisé que, si l'homme physique paraît plein de haine et de mauvais vouloir, en lui comme en tous,  existe une nature spirituelle profonde qui constitue l'homme véritable, et de cet homme émanent l'amour et la bonne volonté. C'est à cette nature réelle profonde de nos semblables que nous devons adresser nos pensées et notre amour. Quand cette nature s'éveillera à l'activité, l'homme extérieur sera transformé et renouvelé. 




A lire La Règle d'or : dénominateur commun de toutes les religions de Dieu

Bahà'u'llah et l'Ere nouvelle





numérama

Actualité informatique du WEB

jeudi 3 mars 2011

2 au 21 mars = mois du Jeûne selon le calendrier baha'i

Le 19 e   mois du calendrier baha'i est consacré au jeûne (succédant aux Jours intercalaires réservés à l'hospitalité). Ce jeûne consiste à ne pas manger et boire du lever au coucher du soleil. : il est observé pendant 19 jours.Comme ce mois finit avec l'équinoxe de mars, le jeûne a toujours lieu à la même saison., c'est à dire à l'arrivée du printemps dans l’hémisphère nord, de l'automne dans l'hémisphère sud. Il ne coïncide jamais avec  la chaleur ou le froid extrêmes pendant lesquels il risquerait d'être pénible. De plus, en cette saison, la longueur des journées est à peu près la même ( de six heures du matin à six heures du soir) dans toutes les régions habitées du globe.
Le jeûne ne doit pas être observé par les enfants, les malades, ceux qui voyagent, les personnes trop âgées ou trop faibles, ni par les futures mères ou celles qui nourrissent un enfant.
Il est prouvé que'un jeûne périodique, tel que celui qui est prescrit par les enseignements baha'is est très profitable au point de vue de l'hygiène physique, mais tout comme la réalité des fêtes baha'ies, ne doit pas être liée à la consommation de nourriture terrestres mais à la commémoration de Dieu qui est notre nourriture spirituelle.Ainsi la réalité du jeûne baha'i ne consiste pas dans l’abstention de nourriture terrestre, bien que cela puisse aider à la purification du corps, mais dans l'abstention de toute convoitise et de désirs charnels et dans le détachement de tout sauf de Dieu.


Abdul'Bàhà dit :
"Le jeûne est un symbole. Jeûner signifie s'abstenir de tout désir. Le jeûne physique est le symbole de cette abstinence, c'est un rappel ; tandis que l'on réfrène tout appétit physique, il faut s'abstenir des convoitises personnelles et des désirs égoïstes. mais se passer uniquement de nourriture, n'a aucun effet sur sur l'esprit.
C'est uniquement un rappel, un symbole. Autrement cela n'a aucune importance. Jeûner pour atteindre le détachement ne signifie pas s'abstenir entièrement de toute nourriture. La règle d'or est : ni trop ni trop peu. La modération est nécessaire. Il existe une secte aux Indes dont les membres pratiquent l'abstinence à l'extrême, réduisant graduellement leur nourriture jusqu'à pouvoir s'en passer presque complètement. Mais leur intelligence en souffre.Un homme n'est pas capable de servir Dieu efficacement, tant matériellement que spirituellement, s'il est affaibli par le manque de nourriture. Il ne possède pas toute sa lucidité."


Bahà'u'llàh et l'Ere nouvelle