S'abstenir de découvrir les imperfections d'autrui
Sur aucun point les enseignements baha'is ne sont plus impérieux et plus inflexibles que sur celui-ci : s'abstenir de découvrir les imperfections d'autrui. Le Christ s'est expliqué catégoriquement sur ce même sujet, mais on a pris l'habitude de considérer le Sermon sur la montagne comme un code d'appels à la vertu qu'on ne peut s'attendre à voir pratiquer par le chrétien ordinaire.
Baha'u'llàh et Abdul'bahà se sont tous deux spécialement appliqués à rendre leurs pensées bien claires à cet égard.
Nous lisons dans Les Paroles cachées :
Ô fils de l'éxistence ! N'impute à aucune âme ce qui tu ne voudrais pas qu'on t’attribue et ne parle pas de ce que tu ne fais pas. Tel est mon commandement pour toi, observe-le.
Abdul'Bahà nous dit :
Être silencieux sur les fautes des autres, prier pour eux, les aider, par la bonté, à se corriger. Regarder toujours le bien et jamais le mal. Si un homme a dix qualités et un défaut, considérer les dix qualités et oublier le défaut, et si une homme a dix défauts et une qualité, retenir celle-ci et oublier les dix défaut.
Ne jamais nous permettre de proférer une seule parole malveillante contre un autre, même si'il est notre ennemi.
Il écrit à un ami d'Amérique : Le pire des défauts humains, le plus grand péché, est la médisance, plus particulièrement lorsqu'elle émane des croyants en Dieu. Si l'on pouvait inventer le moyen de fermer à jamais les portes de la médisance, et si chacun des croyants n'ouvrait les lèvres que pour chanter la louange des autres, alors les enseignements de sa Sainteté Baha'u'làh se répandraient, les coeurs seraient illuminés, les esprits ennoblis et l'humanité atteindrait la félicité éternelle.
Bahà'u'llàh et l'Ere nouvelle
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