L'éducation et la religion sont l'une et l'autre basées sur cette hypothèse qu'il est possible de changer la nature humaine.
En fait, un cours examen nous suffit pour affirmer que tout être humain ne peut s'empêcher de changer. Sans changement, il n'y aurait pas de vie. Le règne minérale lui-même subit des modifications, et plus on avance dans l’échelle des créatures, plus variés, plus complexe et plus merveilleux deviennent les changements.
De plus, dans le progrès et le développement des créatures de toute espèce, nous trouvons deux sortes de mutations : l'une est lente, graduelle, souvent imperceptible; l'autre est rapide, souvent dramatique. Cette dernière se produit lors de ce que l'on appelle les stades critiques de développement. Pour les minéraux, on peut observer ces stades critiques aux températures de fusion et d'ébullition, par exemple, quand le solide passe à l'état liquide ou que le liquide devient un gaz. Dans le règne végétal, ces périodes critiques se passent au début de la germination ou quand le bourgeon éclate. Dans le règne animal, on constate ce phénomène en maintes circonstances : quand la chrysalide se change en papillon, quand le poussin sort de sa coquille, quand l'enfant naît.
Dans la vie plus élevée de l'âme, nous voyons souvent une transformation analogue, lorsque l'homme naît à nouveau et que son être change radicalement dans ses pensées, ses activités, son caractère. Souvent ces stades critiques affectent toute une espèce ou simultanément tout un ensemble d'espèces, comme chez les végétaux d'où jaillit soudain la nouvelle vie du printemps.
Bahà’u’llàh déclare que, tout comme les choses inférieures naissent subitement à une vie nouvelle et plus large, l"humanité passera aussi, et très prochainement, par un stade critique, une époque de renaissance. Alors, des modes d’existence, qui ont persisté depuis l'aube de l'histoire jusqu'à nos jours, se transformeront rapidement, irrévocablement, et l'humanité entrera dans une nouvelle phase de vie, aussi différente de l'ancienne que le papillon est différent de la chenille ou l'oiseau de l'oeuf.
L'humanité dans son ensemble, à la lumière de la révélation nouvelle, acquerra une vision nouvelle de la vérité; ainsi lorsqu'une contrée est entièrement illuminée par le soleil levant, tous les habitants voient clair, alors qu'une heure auparavant tout était obscure et terne (La révolution de jasmin).
Voici venu le nouveau cycle du pouvoir humain, annonce Abdul'Bàhà; tous les horizons du globe sont lumineux et le monde deviendra, en vérité, comme une roseraie, comme un paradis.
Les analogies avec la nature confirme une telle conception. Les prophètes de jadis, d'une commun accord, ont prédit la venue de ce jour glorieux; les signes des temps montrent clairement que des transformations profondes, radicales s’effectuent rapidement en ce moment même dans les idées humaines et les institutions.
Alors, quoi de plus futile et de moins fondé que l'argument pessimiste selon lequel la nature humaine ne peut changer, alors que tout change autour d'elle ?
Bahà'u'llàh et l'Ere nouvelle
En fait, un cours examen nous suffit pour affirmer que tout être humain ne peut s'empêcher de changer. Sans changement, il n'y aurait pas de vie. Le règne minérale lui-même subit des modifications, et plus on avance dans l’échelle des créatures, plus variés, plus complexe et plus merveilleux deviennent les changements.
De plus, dans le progrès et le développement des créatures de toute espèce, nous trouvons deux sortes de mutations : l'une est lente, graduelle, souvent imperceptible; l'autre est rapide, souvent dramatique. Cette dernière se produit lors de ce que l'on appelle les stades critiques de développement. Pour les minéraux, on peut observer ces stades critiques aux températures de fusion et d'ébullition, par exemple, quand le solide passe à l'état liquide ou que le liquide devient un gaz. Dans le règne végétal, ces périodes critiques se passent au début de la germination ou quand le bourgeon éclate. Dans le règne animal, on constate ce phénomène en maintes circonstances : quand la chrysalide se change en papillon, quand le poussin sort de sa coquille, quand l'enfant naît.
Dans la vie plus élevée de l'âme, nous voyons souvent une transformation analogue, lorsque l'homme naît à nouveau et que son être change radicalement dans ses pensées, ses activités, son caractère. Souvent ces stades critiques affectent toute une espèce ou simultanément tout un ensemble d'espèces, comme chez les végétaux d'où jaillit soudain la nouvelle vie du printemps.
Bahà’u’llàh déclare que, tout comme les choses inférieures naissent subitement à une vie nouvelle et plus large, l"humanité passera aussi, et très prochainement, par un stade critique, une époque de renaissance. Alors, des modes d’existence, qui ont persisté depuis l'aube de l'histoire jusqu'à nos jours, se transformeront rapidement, irrévocablement, et l'humanité entrera dans une nouvelle phase de vie, aussi différente de l'ancienne que le papillon est différent de la chenille ou l'oiseau de l'oeuf.
L'humanité dans son ensemble, à la lumière de la révélation nouvelle, acquerra une vision nouvelle de la vérité; ainsi lorsqu'une contrée est entièrement illuminée par le soleil levant, tous les habitants voient clair, alors qu'une heure auparavant tout était obscure et terne (La révolution de jasmin).
Voici venu le nouveau cycle du pouvoir humain, annonce Abdul'Bàhà; tous les horizons du globe sont lumineux et le monde deviendra, en vérité, comme une roseraie, comme un paradis.
Les analogies avec la nature confirme une telle conception. Les prophètes de jadis, d'une commun accord, ont prédit la venue de ce jour glorieux; les signes des temps montrent clairement que des transformations profondes, radicales s’effectuent rapidement en ce moment même dans les idées humaines et les institutions.
Alors, quoi de plus futile et de moins fondé que l'argument pessimiste selon lequel la nature humaine ne peut changer, alors que tout change autour d'elle ?
Bahà'u'llàh et l'Ere nouvelle
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire