vendredi 11 novembre 2011

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de la naissance de Bahà'u'llàh, le Fondateur de la Foi baha'ie

Bahà'u'llàh : la Gloire de Dieu


Ô toi qui attends, ne t'attarde plus, car il est venu.
Vois son tabernacle où réside sa Gloire. C'est la gloire ancienne dans sa nouvelle manifestation.
     Bahà'u'llàh


Naissance et premières années


     Mirzà Hussayn Ali, qui adopta plus tard le nom de Bahà'u'llàh (c'est-à-dire "la Gloire de Dieu"), était le fils aîné d'un vizir ou ministre d'Etat, Mirzà Abbàs, originaire de Nùr. Sa famille était riche et distinguée, plusieurs de ses membres ayant occupé, en Perse, des postes importants dans l'administration. Il nacquit à Tihràn, capitale de l'Iran, entre l'aube et le lever du soleil, le 12 novembre 1817 (1). Il ne fréquenta jamais ni école ni collège et le peu d'instruction qu'il reçu lui fut donnée chez lui. Cependant, tout enfant déjà, il fit preuve d'une sagesse et d'un savoir extraordinaires. Il était encore tout jeune quand son père mourut le laissant chef de famille, chargé de ses jeunes frères et soeurs et du soin des grands domaines familiaux?
     Abdu'l-Bahà, le fils aîné de Bahà'u'llàh, raconta à l'auteur de ce livre quelques traits de l'enfance de son père :
     Enfant, il était déjà extrêmement bon et généreux. il aimait la vie en pleine air et passait la plus grande partie de son temps dans les jardins et les champs. Il avait un extraordinaire pouvoir d'attraction que tous ressentaient. les gens se pressaient toujours nombreux autour de lui. Les ministres et les personnalités de la cour l'entouraient et même les enfants lui étaient dévoués. Dés qu'il eut atteint l'âge de treize ou quatorze ans, il devint renommé par son savoir. Il savait converser sur n'importe quel sujet et résoudre tous les problèmes qui lui étaient soumis, Dans les grandes assemblées, il discutait avec les  ùlamà (2) et pouvait élucider des points religieux compliqués. Tous l'écoutaient avec le plus grand intérêt.    
     Bahà'u'llàh était âgé de vingt deux ans quand son père mourut, et le gouvernement souhaitait le voir succéder à son père dans les fonctions de ministre, ainsi que le voulait la coutume iranienne, mais Bahà'u'llàh déclina cette offre. Alors le Premier ministre dit : "Qu'il garde sa liberté. Cette position est indigne de lui. Il a en vue " quelque but plus élevé". Je ne puis le comprendre, mais le suis convaincu qu'il est destiné à "quelque haute mission". Ses pensées sont différentes des nôtres. Laissons-le."


Bahà’u’llàh et l’Ère nouvelle de John Esslemont


(1) 2 mharram, 1233 A.H.
(2)  Docteurs de la loi, théologiens chez les musulmans










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