dimanche 18 septembre 2011

Education

     L'éducation, l'instruction et la formation des hommes, le développement et l'exercice de leurs facultés innées furent le but suprême de tous les saints prophètes depuis le commencement du monde et, dans les enseignements baha'is, l'importance fondamentale et les possibilités illimitées de l'éducation sont affirmées dans les termes les plus clairs. L'éducateur est l'agent civilisateur le plus puissant et sa tache est la plus noble à laquelle l'homme puisse aspirer. L'éducation commence dans le sein de la mère et dure aussi longtemps que l'individu. Elle est constamment nécessaire pour mener une vie droite et constitue la base du bien-être social et individuel. Lorsque l'éducation bien comprise se réalisera, l'humanité sera transformée et le globe sera comme un paradis.
     De nos jours, rencontrer un homme réellement bien éduqué est un fait des plus rares, car presque tout le monde a conservé des préjugés, des faux idéaux, des conceptions erronées, ou de mauvaises habitudes incrustées depuis l'enfance. Combien rares sont ceux qui, dés leurs plus jeunes années, ont appris à aimer Dieu de tout leur coeur et à lui dédier leur vie, à comprendre que le dévouement à l'humanité est le but le plus élevé de l'existence, à développer leurs capacités au maximum pour le bien de tous ! Pourtant, ce sont là les éléments essentiels d'une bonne éducation. Arithmétique, grammaire, géographie, langues, etc.., entassés dans la mémoire, ont relativement peu d'effet pour conduire une existence noble et utile.
     Bahà'u'llàh dit que l'éducation doit être universelle : 

     Il est décrété que tout père doit veiller à l'éducation de ses fils et de ses filles, leur enseigner la science et les lettres ainsi que tout ce qui a été ordonné dans la Tablette. Celui qui néglige qui a été commandé (relativement à l'éducation) alors qu'il en a les moyens, sera tenu par les administrateurs de la Maison de Justice de verser la somme nécessaire à l'éducation de ses enfants; au cas où les parents ne pourraient y pourvoir, l'éducation sera assurée par la Maison de Justice. En vérité, nous avons fait d'elle ( la Maison de Justice) un refuge pour les pauvres et les nécessiteux.
     Celui qui veille à l'éducation de sont fils ou à celle de tout autre enfant, c'est comme s'il avait éduqué un de mes enfants; sur lui repose ma gloire, mon aimante bienveillance, ma compassion qui ont entouré le monde. (Les Splendeurs, dans Foi Mondiale Bàhà'ie)
     Hommes et femmes doivent donner une partie de ce qu'ils gagnent par leur métier, leur commerce, par l'agriculture ou tout autre activité, à une personne digne de confiance; cette somme servira à l'éducation et à l'instruction des enfants sous la direction des administrateurs (ou membres) de la Maison de Justice.
     (Tablette du monde, dans Foi Mondiale Baha'ie)


Bahà'u'llàh et l’Ère nouvelle













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