mercredi 8 janvier 2020

Croire en Dieu plutôt qu'en soi-même


(L'art  divin de vivre p. 14 - 15, 1ère édition/1970 ( propos recueilli au moment du naufrage duTiitanic) Auteur : Abdu'l-Bahà. [1844- 1921] Pour Rappel

Croire en Dieu plutôt qu'en soi-même

   Ces événements (tels la catastrophe du Titanic) ont de profondes raisons, car ils visent à enseigner aux hommes certaines graves leçons. Nous avons tendance à vivre  aujourd'hui  en nous basant sur des circonstances matérielles. Les hommes s'imaginent que la taille et la puissance d'in navire, la perfection de ses machines ou l'adresse de son pilote sont des garants parfaits de leur sécurité. Mais pourtant des sinistres se produisent parfois et cela, afin que les hommes apprennent que Dieu est le vrai et unique Protecteur. Si la volonté de Dieu est de protéger un homme, un tout petit bateau échappera ç la destruction tandis qu'ailleurs, le plus grand et le mieux construit des vaisseaux, sous le commandement du meilleur et du plus adroit capitaine, ne réchappera pas d'un danger comme celui qui se présenta dans l'océan.
     Le but de tout cela, est d'amener les habitante de la terre à se tourner vers Dieu comme vers l'unique Protecteur, afin que les âmes des hommes s'abritent sous Sa sauvegarde en se souvenant qu'en Lui est la vraie sécurité. Ces événements surviennent  pour que la Foi des Hommes s'accroisse et se fortifie, de sorte que, si nous nous sentons tristes et découragés, nous devons supplier Dieu d'attirer nos cœurs  vers son royaume et prier pour ces défuntes victimes avec une foi absolue dans son infinie miséricorde. Ainsi ces âmes, si elles ont été privées de l'existence terrestre, pourront connaître une vie nouvelle dans les demeures suprêmes de leur Père céleste.
     Ces propos ne doivent pas nous laisser supposer que l'homme pourrait jamais se dispenser d'accorder tous ses soins et toute son attention à ce qu'il entreprend. Dieu l'a doué d'une intelligence afin qu'il puisse veiller à sa propre sauvegarde et assurer sa propre protection. Par conséquent, il doit rechercher tous les moyens que l'exercice des sciences peut lui procurer et les mettre en pratique. Il doit se montrer avisé, réfléchi et juste, dans ses projets, construire le meilleur bateau possible, s'assurer la direction du plus habile capitaine, mais après cela, s'en remettre à Dieu et Le tenir pour le seul Gardien.
Pour lire cet ouvrage " l'Art divin de Vivre", sur internet c'est ici : http://www.bahai-biblio.org/centre-doc/saint/noyau/saint-ARTD.htm 

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mardi 26 novembre 2019

L'ART DIVIN DE VIVRE : En marche vers le royaume d'immortalité

L'ART DIVIN DE VIVRE
 p.33 à 41, Edition de 1970 Textes baha'is rassemblés par Mabel Hyde Paine. Traduit de l'anglais par Fernand Brochain. Dernière édition.

      En marche vers le Royaume d'immortalité
   
     Ô fils de l'Amour. Toi qui es si proche des hauts-lieux de Gloire et de l'arbre céleste de l'Amour, fais donc un pas, puis un autre et, marchant dans le royaume immortel, pénètre dans ce Pavillon d’Éternité. Tends l'oreille à ce qui fut révélé par la Plume de Gloire.


   Ô fils de l'Esprit. La chose que Je chéris le plus est l’Équité. Si tu Me désires, ne t'en détourne pas. Ne la néglige pas si tu veux que Je mette en toi Ma confiance. Grâce à elle, tu verras par tes propres yeux et non pas  avec ceux des autres et tu acquerras le savoir par ta propre connaissance et non par celle de ton voisin.


    Médite dans ton cœur sur l'homme que tu dois être. En vérité, l’Équité est le donc que Je t'ai fait et le signe de ma faveur bienveillante. Ne la perds jamais de vue.


    Il est donc de notre devoir en ce siècle radieux, de rechercher les principes essentiels de la divine religion, de découvrir les réalités sous-jacentes de l'unité de l'humanité et de trouver la source d'unité  et de concorde qui réconciliera les hommes dans l'harmonie céleste de l'amour.
     Je demande à Dieu que la divine lumière dont il est question au 12e Ch. de St Jean, dirige pour toujours sur toi ses rayons. La vie terrestre de l'homme est éphémère, aussi doit-il-il en apprécier chaque instant et choisir ce qui peut le conduire à la gloire éternelle.
     Ô fils de l'existence, fais ton examen de conscience chaque jour avant que tu ne sois convoqué pour le règlement final, car la mort sans t'avertir, viendra à toi, et tu devras rendre compte de tes actes.


     Un vie nouvelle est actuellement entrain de se manifester chez tous les peuples de la terre et aucun n'en a découvert la cause ni perçu les motifs. Voyez l'Occident, soyez  témoin de la façon dont il a, - dans la poursuite de choses vaines et sans importance - sacrifié et comment il sacrifie encore, des vies innombrables pour la conservation  de ses richesses et le maintien de sa suprématie. Ô amis, ne restez pas insouciants des vertus dont vous fûtes doués, ni indifférents au sujet de votre haut destin. Ne permettez pas que vos efforts soient soient compromis par les vaines images que certains cœurs ont inventées.
     Heureux sont les sages qui ont reconnu le droit Sentier de Dieu et ont regardé vers son royaume. Heureux les joyeux et les sincères dont les cœurs lumineux brûlent de la connaissance du 
Miséricordieux et que leur renoncement protège  des vents sauvages de l'épreuve et de la souffrance. Heureux les intrépides dont le cœur ne se trouble pas devant la puissance des oppresseurs. Heureux les lucides qui ont appris à distinguer le transitoire de l'éternel, qui ont tourné leur face vers  vers l'Impérissable et qui sont mentionnés parmi les immortels dans le Royaume de Pouvoir et de Gloire.


      Qu'il est excellent et noble, l'homme que est parvenu au grade pour lequel il avait été désigné. Mais combien vil et méprisable est celui qui se détourne du bien général et gaspille ses précieuses capacités à des fins personnelles et égoïstes. Le plus grand bonheur ne se trouve que dans le bonheur des autres.
     Hélas, ils imaginent que la grandeur et la gloire vont de paire avec l'accumulation des richesses terrestres et des vanités du même genre. Mais maintenant, comprenez. Si un homme se donne la peine de réfléchir, il verra que le Dieu omnipotent l'a distingué parmi Ses créatures par le vêtement de l'honneur, de la vertu et de l'intelligence. L'homme est devenu le printemps des merveilles divines et le entre des des mystères du Royaume du ciel.


     Pourquoi salit-il ce manteau immaculé avec la boues des désirs égoïstes et échange-il ce bonheur éternel pour les profondeurs de l'extrême abaissement ?  Par les explications que nous avons déjà données, nous avons voulu montrer que la gloire, le bonheur, l'honneur et la paix de l'homme ne consistent pas dans ses richesses personnelles mais plutôt dans la sublimation de son âme, la noblesse de ses intentions, l'étendu de son éducation et dans la solution qu'il adopte devant les problèmes de la vie. En vérité, c'est dans les âmes des hommes que se trouve leur seule gloire. 
     Tu me demandes si, par l'apparition du Royaume de Dieu, toute âme a été sauvée. Le soleil de réalité s'est montré pour le monde entier; Son apparition lumineuse est le salut et la vie; mais seul celui qui aura ouvert les yeux de la réalité et qui aura vu ces Lumières sera sauvé. 
L'ouvrage " L'Art divin de vivre" peut être acheté ici : https://www.librairie-bahaie.fr/art-divin-de-vivre-474.html
Les chapitres de ce livre parlent des qualités idéales qui caractérisent un monde de vie sanctifié, et qui sont  en vérité les jalons du lumineux sentier conduisant au royaume. Les paroles de Bahá'u'lláh et d' 'Abdu'l-Bahá sur ce sujet remplissent de nombreux volumes. Nous espérons que le choix qui a prévalu incitera le lecteur à étudier lui-même ces écritures.
       

























lundi 26 juin 2017

Les grèves ( comment résoudre l'extrême richesse et l'extrême pauvreté )

Leçon LXXVI   extraite de l'ouvrage "Les Leçons de Saint d'Acre"  recueillies par Laura Clifford Barney et traduites du persan par Hippolyte Dreyfus (p.291 à 295)   Auteur : Abdu'l-Bahà
1 ère édition en 1954 ;  5 e édition corrigée en 1982/Avril  Presse universitaire de France
6 e édition en 2007/Maison d'éditions baha'ies


     Les grèves  ( Il est fort à propos que  tous les gouvernements du monde prennent leur courage à deux mains et s’attellent enfin à l'élimination de l'extrême de richesse et l'extrême de pauvreté. L'instauration d'une société juste est source de paix, de tranquillité et de sécurité pour  tout le genre humain).

     Vous m'avez interrogé sur les grèves. Cette question est, et sera longtemps le sujet de grandes difficultés. Elles tiennent à deux causes. L'une est l'extrême avidité et la rapacité des fabricants et industriels, l'autre les excès, l'avidité et l'intransigeance des ouvriers et travailleurs. Il est donc nécessaire de porter remède à ces deux causes.
     Mais la cause principale de ces difficultés réside dans les lois en usage dans la civilisation actuelle ; car elles conduisent à ce qu'un petit nombre d'individus amassent des fortunes sans pareilles, dépassant leurs besoins, tandis que le plus grand nombre demeure dépourvu, dépouillé, et dans la plus grande misère. Et cela est contraire à la justice, à l'humanité, à l'équité ; c'est le comble de l'iniquité, l'opposé de ce qui cause la satisfaction divine.
      Ce contraste est particulier au monde de l'homme ; chez les autres créatures, c'est à dire chez presque tous les animaux, il existe une sorte de justice et d'égalité. Ainsi l'égalité existe dans un troupeau de moutons d'un berger et dans une bande de cerfs dans la campagne. De même, parmi les oiseaux de la prairie,  de la plaine,de la colline ou du verger ; et dans chaque espèce animale il existe une certaine sorte d'égalité. On ne trouve pas chez eux une pareille différence dans les moyens d'existence ; aussi vivent-ils dans la tranquillité et la joie les plus complètes.   
    Il en est tout autrement de l'espèce humaine qui persiste dans l'erreur la plus grande et dans l'iniquité absolue. Considéré un homme qui a amassé des trésor en colonisant un pays à son profit : il a conquis une fortune immense et s'est assuré des bénéfices et des revenus qui coulent comme un fleuve, tandis que cent mille malheureux, faibles et impuissants, manquent d'une bouchée de pain. Il n'y a là ni égalité ni bienveillance. Aussi, vous voyez que tranquillité et la joie générales sont anéanties, que le bien-être de l'humanité à tel point que pour un grand nombre la vie est devenue stérile. Car la fortune, les honneurs, le commerce, l'industrie sont entre les mains de quelques individus, tandis que les autres sont soumis à toute une série de difficultés et à des trouble illimités ; ils n'ont ni avantages, ni bénéfices, ni bien-être, ni tranquillité.
     Il faut donc instituer un règlement et des lois qui réglementeraient les fortunes excessives de certains particuliers et feraient face aux besoins de millions de pauvres de la masse ; on obtiendrait ainsi une certaine modération. Cependant, l'égalité absolue est toute aussi impossible ; car l'égalité absolue dans les fortunes, les honneurs, le commerce, l'agriculture, l'industrie, aboutirait au désordre, au chaos, à la désorganisation des moyens d'existence, et au désappointement universel ; l'ordre des affaires de la collectivité serait tout à fait détruit. Ainsi, des difficultés surgiront également si l'on impose une égalité injustifiée. Il est donc préférable d'établir la modération au moyen de lois et règlement visant à empêcher que se constituent des fortunes excessives de certains individus, et à protéger les besoins essentiels de la masse; Par exemple, les fabricants et es industriels amassent chaque jour un trésor, et les pauvres travailleurs ne gagnent pas leur subsistance journalière ; cela, c'est le comble de l'iniquité, et aucun homme juste ne l'accepterait.
      Il faut donc établir des lois et des règlements qui permettent au corps des ouvriers de recevoir leur salaire de propriétaire de la fabrique, et qui les associeraient dans le quart ou le cinquième des bénéfices, selon les nécessités de la fabrique ; ou bien que le corps des ouvriers et le fabricant soit associés d'une façon équitable dans les bénéfices et les avantages. En effet, le capital et la direction vienne du propriétaire de la fabrique, l'ouvrage et le travail du corps des ouvriers. Ou bien les ouvriers recevront un salaire qui leur assurera des moyens d'existence convenables, et lorsqu'ils cesseront le travail et seront affaiblis et sans ressources, ils auront des avantages suffisants sur le revenu de l'industrie ; ou bien les salaires seront suffisamment élevés pour que les ouvriers soient satisfaits de la somme reçue  et puissent mettre un peu d'argent de coté pour les jours de manque et d'impuissance.
     Lorsque les choses seront ainsi fixées, le propriétaire de la fabrique ne mettra plus de coté, tous les jours, un trésor qui ne lui sert absolument à rien ( car, si la fortune est disproportionnée, le capitaliste succombe sous un poids formidable et tombe dans les difficultés et les troubles les plus grands ; l'administration d'une fortune excessive est très difficile et épuise les forces naturelles de l'homme).  Pareillement, les ouvriers et travailleurs ne seront plus dans la misère et la gêne les plus grandes et ne seront plus soumis, à la fin de leur vie, aux pires privations.
     Il est donc clair et évident que la répartition de fortune excessive entre les mains d'un petit nombre d'individus, à coté des besoins de la masse, est une iniquité et une injustice. De même, l'égalité absolue serait un obstacle à la vie, au bien-être, à l'ordre et à la tranquillité de l'humanité. Dans ces conditions, la modération est de beaucoup préférable. Elle réside en ceci que les capitalistes soient modérés dans l'acquisition de leurs bénéfices, et qu'ils tiennent compte des besoins des pauvres et des nécessiteux ; c'est-à-dire que les ouvriers et travailleurs reçoivent un salaire journalier fixe et établi, et qu'ils aient aussi une part et une fraction des bénéfices généraux de la fabrique.
     Ce qui convient c'est que, en ce qui concerne les droits communs aux fabricants, aux ouvriers et aux travailleurs, des lois soient établies qui donnent aux fabricants des bénéfices modérés, et qui apportent aux ouvriers les moyens d'existence nécessaires et la sécurité pour l'avenir. Ainsi, lorsqu'ils s'affaibliront, cesseront de travailler, deviendront vieux et impotents, ou laisseront derrière eux des enfants en bas âge, que ce ne soit pas l’excès de pauvreté qui les anéantisse, eux et leurs enfants. Et ce seront les revenus de la fabrique elle-même, auxquels ils ont droit, qui leur fourniront une partie, si petite soit-elle, de leurs moyens d'existence.
     De même, les ouvriers ne doivent plus faire des revendications excessives et se révolter, ni demander au-delà de leurs droits ;  ils ne doivent plus faire des grèves, ils doivent être obéissants et soumis, et ne pas demander des salaires excessifs. Mais les droits réciproques et raisonnables des deux parties associées seront fixés légalement et établis selon des lois justes et désintéressées. Au cas où l'une des deux parties ferait une transgression, les tribunaux feraient condamner le transgresseur et l’exécutif devrait appliquer le verdict : ainsi, l'ordre serait rétabli et les difficultés réglées.
     L'immixtion des tribunaux et du gouvernement dans les difficultés pendantes entre les fabricants et les ouvriers est légale, pour la raison que les affaires courantes  entre les ouvriers et les fabricants ne peuvent être assimilées aux affaires ordinaires entre particuliers ne concernant pas le public, et dont le gouvernement ne doit pas s'occuper. En effet, biens qu'elles paraissent être des affaires personnelles, ces difficultés entre les deux parties sont au détriment du public ; car les affaires commerciales, industrielles, agricoles et les affaires générales du pays, tout cela est intrinsèquement lié. Si l'une souffre d'un vice, le détriment atteint la masse. Ainsi, les difficultés entre ouvriers et fabricants devienne une cause de détriment général.
     Le tribunal et le gouvernement ont donc le droit d'immixtion ; lorsqu'une difficulté entre deux individus présente au sujet de droits particuliers, il faut qu'un tiers règle la question : c'est le rôle du gouvernement. Donc, le problème des grèves qui causent des troubles dans le pays et qui, souvent, tiennent aux vexations excessives des ouvriers, aussi bien qu'à la rapacité des fabricants, comment pourrait-il être négligé ?
      Grand Dieu !  se peut-il qu'un homme qui voit un de ses semblables affamé, nu, dépourvu de tout, puisse se reposer et demeurer à l'aise dans son château luxueux ? Celui qui en rencontre un autre dans la plus grande misère peut-il jouir heureusement de sa fortune ? C'est pour cela que, dans la religion de Dieu, il est prescrit et établi que les hommes fortunés doivent, chaque année, abandonner une certaine part de leur fortune pour l'entretien des pauvres et des malheureux. C'est cela le fondement de la religion de Dieu, et cela engage tout les monde.
     Telle est la signification des bonnes œuvres dans les tablettes et les livres divins.

Les Leçons de Saint-Jean d'Acre ( Les grèves )Abdu'l-Bahà Ch.5/76

Documentation sur la foi Baha'ie

Librairie baha'ie

Processus éducatif pour enfants, jeunes et adultes

Aux frontières de l'Apprentissage : Frontiers of Learning -French subtitled     Dans des villes et des villages du monde entier, des jeunes et des moins jeunes prennent part au processus de construction communautaire basé sur les concepts enchâssés dans les écrits baha'is. Ce film réalisé en 2013,  relate les  perspectives et les expériences d'enfants, de pré-jeunes, de jeunes et d'adultes - en Colombie, au Canada,  en République Démocratique du Congo et en Inde - dont les efforts pour construire des communautés vibrantes se situent aux frontières de l'apprentissage.









 

vendredi 23 juin 2017

Pourquoi il faut suivre les enseignements des manifestations de Dieu ?

Leçon LXXXIV   extrait de l'ouvrage "Les Leçons de Saint Jean d'Acre" page 327 à 332  Auteur : Abdu'l-Bahà

     Questions -  Ceux qui ont pour eux les bonnes actions, leur bienveillance générale, des mœurs louables, qui agissent avec amour et bonté envers toutes les créatures, qui s'occupent des pauvres, qui s’efforcent d'établir la paix universelle, quel besoin ont-ils des enseignements divins ? D'ailleurs ils croient qu'ils peuvent s'en passer. Quelle est donc leur condition ?
     Réponse. -  Sachez que de tell, de tels efforts, de telles paroles sont louables et approuvés et qu'ils sont la gloire de l'humanité. mais ces actions seules ne suffisent pas ; c'est un corps de la plus grande élégance auquel il manquerait l'esprit. Car ce qui cause la vie immortelle, la gloire éternelle, la spiritualité universelle, le salut et la prospérité réelle, c'est tout d'abord la connaissance de Dieu ; et l'on sait que la connaissance de Dieu passe avant toute autre connaissance, et qu'elle est la gloire suprême de l'humanité ! Car, si dans la connaissance de la réalité des choses il y a des avantages matériels, si c'est par elle que la civilisation extérieur progresse,  la connaissance de Dieu est la cause du progrès et de l'attraction spirituels ;  la vision de vérité, la sublimité de l'humanité, la civilisation divine, la droiture des mœurs et l'illumination ne s'obtiennent que par elle.
     Ensuite vient l'amour de Dieu, dont la lumière  éclaire le cœur de ceux qui le connaissance et dont les rayons éclatants illumine l"horizon, donnant à l'homme la vie du royaume. En vérité, le but de la vie humaine est l'amour de Dieu, car cet amour est l'esprit de la vie et la bonté éternelle ! Si l'amour de Dieu n'existe pas, le monde contingent serait dans les ténèbres ; si l'amour de Dieu n’existe pas, les cœurs des hommes seraient morts et privés des sentiments de l’existence ; si l'amour de Dieu n’existait pas, l'affliction réelle n’existerait pas dans la création de l"homme ; si l'amour de Dieu n’existait pas, l'union spirituelle serait une chimère ; si l'amour de Dieu n'existait pas, la lumière de l'unité n'éclairerait pas l'humanité ; si l'amour de Dieu n'existait pas, l'Est et l'Ouest ne serait pas comme deux amoureux dans les bras l'un de l'autre ; si l'amour de Dieu n'existait pas, la division et la désunion n'auraient pas été changées en intimité ; si l'amour de Dieu n'existait pas, l'affliction n'aurait pas remplacé l'indifférence ; si l'amour de Dieu n'existait pas, l'étranger ne serait pas devenu l'ami ! L'amour humain a jaillie de l'amour de Dieu, et il est apparu par la bonté et la faveur de Dieu !
     Il est clair que la réalité de l'humanité est variée ; les opinions sont distinctes, les sentiments sont différents ; et cette différence d'opinions, de pensées, d'intelligences, de sentiments parmi les individus de l'espèce humaine, est due aux nécessités essentielles , car les différences dans les degrés de l'existence des créatures sont une des nécessités de l'existence qui se dénoue en formes infinies.
Donc, nous avons besoin d'un pouvoir général qui domine les sentiments, les opinions et les pensées de tous, grâce auquel ces divisions n'auront plus d'effet, et qui amène tous les individus sous l’influence de l'unité de l'humanité. Et il est clair et évident que le plus grand pouvoir qui existe dans l'humanité c'est l'amour de Dieu ; il conduit les différents peuples à l'ombre de la tente de l'affection, il donne aux nations et aux tribus opposés et hostiles l'amour et l'union les plus grands !
     Voyez, après le Christ, grâce à l'amour de Dieu, combien de nations, de races, de tribus, de peuples sont venus se ranger sous l'ombre du Verbe de Dieu : les divisions et les divergences de mille ans furent entièrement détruites et anéanties ! Les préoccupations de race et de patrie disparurent complètement ; l'union des âmes et des existence se fit ; tous devinrent des vrais chrétiens spirituels !
     La troisième vertu de l'humanité, c'est la bonne volonté, laquelle est le fondement des bonnes actions. Certains philosophes ont considéré  l'intention comme supérieure à l'action, car la bonne volonté est toute lumière ; elle est exempte des impuretés de l'envie, de l’inimitié, de la déception. Or, il se peut qu'un homme accomplisse une action pieuse en apparence, mais qui soit dictée par l'intérêt. Par exemple, un boucher chérit un mouton et le protège ; mais cette action pieuse du boucher est dictée par le désir d'en tirer profit, et le résultat de cette affection consiste à frapper d'un stylet le malheureux mouton. Combien d'actions pieuses sont dictées à l'homme par l'intérêt ! Mais la bonne volonté est affranchie de telles impuretés.
     Bref, à la connaissance de Dieu s'ajoutent l'amour de Dieu, l'attraction, l'extase et la bonne volonté, alors une action pieuse est complète et parfaite. Autrement , une bonne action aura beau être louable, si elle n'est pas soutenue par la connaissance de Dieu, l'amour de Dieu et une intention sincère, elle sera imparfaite. C'est ainsi que l'existence de l'homme doit réunir toutes les perfections pour être parfaite. La vue est une faculté extrêmement précieuse et appréciée, mais elle doit être aidée par l'ouïe ; l'ouïe est très appréciée, mais elle doit être aidée par la parole ; la parole est très appréciée, mais elle doit être aidée par le pouvoir de la raison, etc. Et ainsi de suite pour les autres pouvoirs,, les autres  organes et membres de l'homme ; lorsque tous ces pouvoirs, ces sens, ces organes, ces membres existent en même temps, il est parfait.
     Or, aujourd'hui on rencontre dans le monde des gens qui, en vérité, désirent le bien universel, et qui, selon leur pouvoir, s'occupent à protéger les opprimés et à aider les pauvres ; ils sont enthousiasmés pour la paix et le bien-être universel. Bien que sous ce rapport, ils soient parfaits, pourtant, étant privés de la connaissance et de l'amour de Dieu, ils sont imparfaits.
     Galien, le médecin, dans son livre où il commente le Traité de Platon, sur le gouvernement d'une cité, écrit que les principes fondamentaux de la religion ont une grande influence pour une civilisation parfaite, et la preuve en est que " la multitude ne peut pas comprendre l'enchaînement des paroles explicatives" ; aussi a-t-elle besoin de paroles symboliques pour l'annonciation des récompenses et des châtiments dans l'autre monde ; et ce qui prouve l'exactitude de cette affirmation, c'est qu'aujourd'hui nous voyons un peuple qu'on appelle les chrétiens croire aux châtiments et aux récompenses et que, de cette secte, émanent des actions de beauté comme celles qu'accomplirait un vrai philosophe. Ainsi, chacun de nous voit clairement qu'ils ne craignent pas la mort, qu'ils n'attendent et ne désirent d'autrui que la justice et l'équité, et qu'ils sont considérés comme de vrais philosophes !
     Maintenant, remarquez quel  devait être le degré de la sincérité, du zèle, des sentiments spirituels, des obligations de l'amitié et des bonnes actions d'un chrétien, pour que Galien, le médecin philosophe, bien qu'il ne fit pas partie de la secte du Christ,  ait témoigné des bonnes mœurs et des perfections de ces êtres, au point de dire qu'ils étaient des vrais philosophes !  Ces vertus, cette morale n'ont pas été uniquement obtenues par les bonnes actions. S'il ne s'agit que d'obtenir et de distribuer le bien,  cette lampe aussi, maintenant, est allumée et illumine la pièce ; sans nul doute, cet éclairage est un bien ; cependant, nous n'allez vous mettre à faire l'éloge de la lampe; le soleil fait progresser tous les êtres de la terre, et par sa chaleur et sa lumière, il leur donne la croissance et le développement ; y a -t-il un bien plus grand que celui-là ? Cependant, comme ce bien ne découle pas de a bonne volonté ni de l'amour et de la connaissance de Dieu, on ne le remarque.
     Lorsque, au contraire, un homme donne à un autre une coupe d'eau, ce dernier lui en est reconnaissant et le remercie. Un homme sans réfléchir, dira : ce soleil qui éclaire le monde, cette suprême bonté que l'on voit en lui, il faut les adorer et les louer ; pourquoi ne pas être reconnaissant et ne pas les remercier, alors que nous louons un homme qui se distingue par une simple petite qualité ? Mais si nous examinons la vérité, nous voyons que cette bonté insignifiante de l'homme est due à des sentiments conscients, et qu'elle est par conséquent, digne de louange. Tandis que la lumière et la chaleur du soleil ne sont pas dues aux sentiments et à la conscience ; elles ne sont donc pas dignes  d'éloge ni de louange et ne méritent ni reconnaissance ni remerciements.
     De même, lorsqu'un être accomplit une bonne action, bien qu'elle soit louable, si elle n'est pas causée par l'amour et la connaissance de Dieu,  elle est imparfaite.
     De plus, si vous regardez avec équité, vous verrez que ces bonnes actions des autres hommes, sont aussi, au fond, causées par le enseignements de Dieu ; c'est-à-dire, que les prophètes d'autrefois ont amené les homes à accomplir ces actes, leur en ont expliqués la beauté leur en ont commentés les effets superbes : ce enseignements se sont répandus parmi les hommes, leur sont arrivés successivement les uns après les autres et ont tourné leurs cœurs vers ces perfections. lorsque les homes ont vu que ces actions étaient considérées comme belles et devenaient une cause de joie et de bonheur pour l'humanité, ils s'y sont conformés. Donc, celles-là aussi viennent des enseignements de Dieu. mais il faut un peu d'équité, au lieu d'argumenter et de se disputer.
    Grâce à Dieu, vous êtes allés en perse, et vous avez vu comment les persans, par les saintes brises de Baha'ù'llàh, sont devenus bienveillants pour l'humanité. Autrefois, s'ils rencontraient quelqu'un d'autre race, ils le persécutaient et n'avaient pour lui que pensée de meurtre, haine et malveillance ; ils allaient jusqu'à le couvrir d'immondices. Ils brûlaient l’Évangile et la Bible ; s'ils touchaient ces livres, ils devaient laver leurs mains polluées ! Aujourd'hui la plupart d'entre eux récitent en chantant, comme il convient , le contenu de ces deux livres dans les réunions et les assemblées, et ils les commentent. ils offrent l'hospitalité à leurs ennemis. Ils traitent avec gentillesse les loups sanguinaires, comme s'ils étaient des gazelles de la plaine de l'amour de Dieu ! Vous avez vu leurs coutumes et leurs habitudes ; et vous entendu parler des mœurs des anciens Persans !  Cette transformation des mœurs, cette rectification de la conduite et des paroles sont-elles possibles autrement que par l'amour de Dieu ? Non, par Dieu ! Si, à l'aide de la science et de nos connaissance, nous voulions introduire ces mœurs et ces coutumes, certes cela prendrait mile ans, et elles ne se répandraient pas dans toute la multitude !
     Aujourd'hui,  grâce à l'amour de Dieu, elles se répandent avec la plus grande facilité.
     " Et soyez avertis, ô possesseurs d'intelligence ! "

" Les Leçons de Saint jean d'Acre" ont été recueillies par Laura Clifford Barney et traduites du persan par Hippolyte Dreyfus

     Abdu'l-Bahà put se rendre en Egypte, en Europe et en Amérique du Nord. il accueillait tous ceux qui venaient à lui. Il fut invité à parler dans les églises, les synagogues, les universités et dans les milieux les plus divers, des centres de théosophie à l'Armée du Salut. Il mourut à Haïfa, en 1921, au pied du Mont-Carmel et désigna, dans son testament, son petit fils Shoghi Effendi , comme premier Gardien de la Foi Baha'ie, mission qu'il remplit avec maîtrise.
     Le gouvernement d'Israël, comme l'avait fait le gouvernement du Royaume-uni quand il avait mandat sur la Palestine, a reconnu que la religion baha'ie avait droit aux considérations accordées aux grandes croyances possédant des communautés, des institutions et des édifices en Terre Sainte.
Laura Clifford-Barney

Nouvelles baha'ies

Tunisie : les baha'is lancent un SOS

Iran : arestation de deux baha'is à Shahin-Shahr/Isfahan

Un autre  étudiant baha'i expulsé d'université en Iran

Les assassins d'un baha'i ont été libérés sous caution

Comprendre la religion baha'ie, article du journal La Croix paru le 07 janvier 2017 par Claire Lesegretain

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dimanche 26 février 2017


Joyeux Ayam- I- Hà à toutes et à tous en ces jours de l'année, particulièrement consacrés à la générosité .


     " ô Plume du Très-Haut ! Dis : ô peuples du monde, Nous vous avons prescrit de jeûner durant une brève période, à l'issue de laquelle Nous avons fixé pour vous la fête de Naw-Rúz. Ainsi que l'a décrété le Seigneur du début et de la fin, l'Etoile matinale de la parole a-t-elle brillé au-dessus de l'horizon du Livre. 


     Que les jours excédentaires soient placés avant le mois du jeûne. Nous avons décrété que, parmi tous les jours et toutes les nuits, ceux-là seraient les manifestations de la lettre Há, et c'est ainsi qu'ils n'ont pas été compris dans les limites de l'année et de ses mois. Au cours de ces journées, il convient au peuple de Bahá d'organiser de bons repas pour eux, pour leur famille et, au-delà, pour les pauvres et les indigents, puis de saluer et de glorifier leur Seigneur, de chanter ses louanges et de magnifier son nom, dans la joie et l'allégresse; et lorsque finissent ces jours de générosité qui précèdent la période de restriction, qu'ils commencent le jeûne
     Ainsi l'a ordonné le Seigneur de toute l'humanité. Les voyageurs, les femmes enceintes ou qui allaitent, les malades, ne sont pas tenus de jeûner; ils en ont été dispensés par Dieu, en signe de sa grâce. Il est, en vérité, le Tout-Puissant, le Très-Généreux." 

Pour plus d'information sur le calendrier baha'i, son origine et son fonctionnement, c'est ici.


dimanche 11 septembre 2016

Preuves spirituelles de l'origine de l'espèce humaine (Les leçons de Saint jean d'Acre (AKKA_Palestine 1907) p.211

Prologue

     Le moment est venu de diffuser d'autres leçons du Maître Abdu"l-Baha. J'ai choisi l'ouvrage "Les Leçons de Saint Jean d'Acre"  pour sa richesse d'expression afin que l'âme sincère, sur le chemin, de son Bien-Aimé puisse être approfondie, restée
connectée.  
Cette première leçon " Preuves spirituelles de l'existence humaine", est choisie selon mon inspiration du moment et non pas en chronologie des sujets traités dans l'ouvrage. Libre à vous de découvrir les autres leçons pour votre propre gouverne. Car l'ouvrage est disponible, accessible et gratuit. Bien sûr le but de cette démarche est de vous faire connaître ces leçons lumineuses que constitue cet ouvrage  issu de conversations sténographiées en persan répondant aux questions de Laura Clifford Barney lors de ses sejours à Akka (1904-1906), l'actuel Acre en Israël. Cet ouvrage fut traduit en français par son mari Hippolyte Dreyfus. Pour notre plus grand bonheur.

Preuves spirituelles de l’existence humaine (p.211)

     Les preuves que nous avons apportées, relatives à l'espèce humaine,* étaient des preuves logiques ; maintenant nous parlerons des preuves spirituelles, qui sont essentielles. Comme nous avons donné de la Divinité des preuves logiques, et que, de même,  nous avons prouvé logiquement que l'homme existe dés l'origine et dés la fondation comme homme, que son espèce date de toute éternité, il s'agit maintenant de prouver spirituellement que l'existence humaine, c'est-à-dire l'espèce humaine, existe nécessairement et que, sans l'homme, il n'y aurait pas de perfection divine ; mais ce sont des preuves spirituelles: non des preuves de logique.
     Nous avons établi à maintes reprises, avec preuves et arguments à l'appui, que l'homme est le plus noble des êtres contingents, la réunion de toutes les perfections, et que tous les êtres et les créatures sont le lieu où resplendit l'éclat de Dieu ; c'est -à-dire que les signes de la grandeur divine sont apparents dans la réalité des choses et dans toutes les créatures. De même que le globe est le lieu où resplendit l'éclat du soleil (puisque sa lumière, sa chaleur, ses effets sont apparents et visibles dans les moindres atomes de la terre), de même les atomes des êtres, dans cet espace infini, proclament et prouvent l'une des perfections divines. Rien n'en est exclu. C'est, soit un signe de la miséricorde de Dieu, soit un signe de son pouvoir, de sa grandeur, de sa justice, de sa providence qui dispense l'éducation ; soit un signe de la bonté de Dieu, de sa vision, de son audience, de sa connaissance, de sa grâce, et ainsi de suite. 
      Nous en revenons à ceci que, nécessairement, chacune des créature est le lieu où resplendit l'éclat divin, c'est-a-dire que les perfections de Dieu sont apparentes et resplendissent en elles. Ainsi, le soleil, dans le désert, sur la mer, dans les arbres, dans les fruits et les fleurs, dans tout ce qui existe sur terre, resplendit. Le monde des créatures, c'est-à-dire chaque être existant, nous dit l'un des noms de la Divinité. Mais la réalité humaine est la réalité collective, la réalité générale, le lieu où resplendit l'éclat des toutes les perfections humaines ; c'est-à-dire que, pour chaque nom, chaque attribut, chaque perfection que nous reconnaissons en Dieu, il existe un signe chez l'homme. S'il en était autrement, l'homme ne pourrait pas les imaginer ni les comprendre.

     Ainsi nous disons que Dieu voit, et notre œil est le signe de sa vision ; autrement, comment pourrions-nous imaginer la vision divine ? Car l'aveugle, du moins l'aveugle-né ne peut imaginer la vision ; le sourd, du moins le sourd de naissance, ne peut imaginer l'ouïe ; celui qui est mort ne peut se représenter la vie. Par conséquent, la divinité de Dieu, qui est la réunion de toutes les qualités, éclate dans la réalité de l'homme ; c'est-à-dire que l’Essence d'Unité* est la somme de toutes les perfections et ce état  d'unité se reflète dans la réalité humaine : le Soleil de Vérité brille dans ce miroir. C'est pour cela que l'homme est le miroir parfait qui regarde le Soleil de Vérité ; Il est son lieu de resplendissement. L'éclat des perfections divines se voit dans la réalité de l'homme. Ainsi, il est le représentant de Dieu, son messager. Si l'homme n’existait pas, l'univers n'aurait pas de résultat, car le but de la vie est l'apparition des qualités divines.
         On ne peut donc pas dire qu'il y eut un temps on l'homme n'existait pas. Tout ce que l'on peut dire, c'est que le globe terrestre n'existait pas et qu'au commencement l'homme n'était pas non plus apparu sur cette terre. Mais, dés le commencement, qui n'a pas commencé, jusqu'à la fin qui ne finira pas, la manifestation parfaite existe* ; et cet homme dont nous parlons+, n'est pas n'importe quel homme, mais bien l'homme type. Car dans l'arbre, la partie la plus noble est le fruit qui est sa raison d'être ; si l'arbre n'avait pas de fruit, il ne signifierait plus rien. Donc, on ne peut imaginer que les mondes, les étoiles ou la terre aient un jour été peuplés d'ânes, de vaches, de souris et de chats, et qu'il n'y ait pas eu d'hommes. C'est une supposition fausse, insignifiante. La parole de Dieu est claire comme le soleil, c'est la preuve spirituelle ; mais on ne peut, en commençant, avancer cette preuve pour les matérialistes ; d'abord il faut mentionner les preuves logiques, ensuite les preuves spirituelles.

*Cf.sipra,XLVI :"Modification des espèces".
*Dieu
*C'est-à-dire qu'il y a toujours eu des manifestations de Dieu
+ En affirmant qu'on ne peut pas dire  qu'il y eut un temps où l'homme n'existait pas.


Nouvelles baha'ies

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Un raport du Collectif Hrana sur la situation de Nasim Bagheri incarcérée à la prison d'Evin  en Iran

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mercredi 8 juin 2016

Les signes dans les cieux et sur la terre

"... Signes qui doivent accompagner la venue du Promis"
   
     Les écritures hébraïques, chrétiennes, musulmanes et autres, offrent une similitude remarquable dans la description des signes qui doivent accompagner la venue du Promis:
     Dans le livre de Joël, nous lisons:
     Je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, du sang, du feu et des colonnes de fumée. Le soleil sera changé en ténèbres et la lune en sang avant l'arrivée de l’Éternel, de ce jour grand et terrible... (Joël II, 30.). Car voici : en ces jours, en ce temps-là, quand je ramènerai tous les captifs de Juda et de Jérusalem, je rassemblerai aussi toutes les nations et je les ferai descendre dans la vallée de Josaphat (Jéhovah a jugé) et là j'entrerai en jugement avec elle... (Joël. III. 2-2.) C'est une multitude, une multitude dans la vallée du jugement: car le jour du Seigneur est proche dans la vallée du jugement. Le soleil et la lune s’obscurcissent et les étoiles perdent leur éclat. De Sion, l’Éternel rugit; de Jérusalem, Il fait retentir sa voix; les cieux et la terre en sont ébranlés. Mais l’Éternel est un refuge pour son peuple. (Joël. III 14-16.)
Le Christ dit : 
     Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances des cieux seront ébranlées; alors les signes du fils de l'Homme paraîtra dans le ciel; toutes les tribus de la terre se lamenteront et elles verront le Fils de l'Homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire. (Matth.XXIV, 29-30.)
     Dans le Qur'an, nous lisons : 
     Lorsque le soleil sera décroché et les étoiles obscurcies; lorsque des montagnes se mettront en marche; lorsque les chamelle près de lettre bas seront négligées; lorsque les bêtes sauvages seront rassemblées; lorsque les mers seront en ébullition; lorsque les âmes seront réparties par groupes; lorsque l'on demandera à la fille enterrée vivante pour quel crime elle a été tuée; lorsque les pages des livres seront déployées; lorsque le ciel sera déplacé; lorsque la Fournaise sera attisée et le Paradis rapproché : tout âme saura ce qu'elle devra présenter. (Qur'an LXXXI : 1 à 14.)
     Dans le Kitab'i-Iqan, Baha'ù'llàh explique que ces prophéties relatives au soleil, à la lune et aux étoiles, aux cieux et à la terre sont symboliques et ne doivent pas être acceptées seulement dans leur sens littéral. Les prophètes s'occupent d'abord des choses spirituelle et non des choses matérielles, de la lumière spirituelle et non de la lumière physique. Quand ils parlent conjointement du soleil et du Jour du Jugement,ils entendent le Soleil de Justice. Le soleil est la source suprême de lumière; ainsi, Moïse fut la lumière suprême des Hébreux, le Christ fut celui des chrétiens et Muhammad celui des musulmans. Quand les prophètes parlent du soleil obscurci, ils désignent les purs enseignements de ces soleils spirituels qui sont obscurcis par les interprétations erronées, les malentendus et les préjugés, de sorte que les hommes sont dans les ténèbres spirituels. La lune et les étoiles représentent des sources lumineuses de moindre importance : ce sont les chefs et  maîtres religieux qui inspirent et guident les hommes. Quand il est dit : la lune ne donnera plus sa lumière ou sera changé en sang et les étoiles tomberont du ciel, cela signifie que les chefs d'églises seront avilis par des luttes et des querelles,  que les prêtres auront perdu l'esprit religieux, s'occupant des choses terrestres au lieu de choses célestes
     Toutefois le sens de ces prophéties ne saurait être épuisé par une seule explication, et ces symboles  peuvent encore s'interpréter de plusieurs autres manières. Baha'ù'llàh indique cet autre sens pour le mot  soleil, lune, étoiles : ils se rapportent aux instructions et commandements ordonnés par chaque religion. Comme à chaque Manifestation nouvelle, les cérémonies, les formes, les coutumes, les instructions des manifestations précédentes sont changés selon les nécessités de l'époque, c'est dans ce sens que le soleil et a lune sont transformés et les étoiles dispersées.
     Dans bien des cas, l'accomplissement de ces prophéties, prises à la lettre, serait absurdes ou irréalisable: par exemple, la lune se changeant en sang ou les étoiles tombant du ciel sur la terre. La moindre des étoiles visibles représente des milliers de fois le volume de la terre; si une seule de ces étoiles y tombait, la terre n’existerait plus pour en recevoir d'autres.Toutefois, en d'autres cas, la prophétie s'accomplit au sens matériel comme au sens spirituel. Par exemple, la Terre Sainte fut littéralement déserte et désolée durant des siècles, comme les prophètes l'avaient prédit; mais déjà, au jour de la résurrection, elle commence à se réjouir et fleurir comme la rose, ainsi qu'Isaïe l'a annoncé. Des colonies prospères  y ont été fondées, le sol est irrigué et cultivé; des vignes, des plantations d'oliviers, des jardins existent là où, un demi-siècle auparavant, n’existait qu'un désert de sable. Sans nul doute, lorsque les hommes transformeront leurs épées en socs de charrue et leurs lances en serpettes, les terres incultes et les déserts de toutes les parties du monde seront fertilisés; les vents desséchants et les tempêtes de sable qui soufflent de ce lieux arides, rendant toute vie impossible aux alentours, ne seront plus que souvenirs; sur toute la terre, le climat deviendra plus doux et plus uniforme; le ciel des villes ne sera plus souillé par les fumées et les gaz toxiques; et même au sens littéral et matériel, il y aura de nouveaux cieux et une nouvelle terre.  

Actualités baha'ies                                                                              
  

Annual Baha'i Choir Festival | LIVE STREAM 1 | 9:30 AM Central | Sun May 29 2016

                                                                                                             

"Unity Prayer" by The Cocker Brothers

                                                     

The Badi (Baha'i) Calendar

 Pour information complémentaire                                                                                                                                                                   Le site  officiel des baha'is de France                                                 Le  site web de la communauté mondiale baha'ie                                Bibliothèque baha'ie